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Arsène Ouattara, président de la FIHKB : « Duncan n’aurait jamais dû quitter le président Bédié »

APRNews - Arsène Ouattara, président de la Fondation Henri Konan Bédié : « Duncan n’aurait jamais dû quitter le président Bédié » - Actualité - Abidjan - Côte d'Ivoire
Vendredi, 17 juillet 2020

Arsène Ouattara, président de la FIHKB : « Duncan n’aurait jamais dû quitter le président Bédié »

Dr Arsène Ouattara est administrateur d’entreprise et cadre du PDCI-RDA. Il est par ailleurs le président de la Fondation Internationale Henri Konan Bédié (FIHKB).

Dans cette interview, ce médecin, rend hommage au Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, décédé le mercredi 08 juillet. Il parle de sa fondation puis des sujets relatifs à l’actualité politique en Côte d’Ivoire.

L’actualité en Côte d’Ivoire est marquée par le décès du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Avez-vous particulièrement connu l’homme ?

J’ai appris avec beaucoup d’afflictions le mercredi 8 juillet, le décès de ce grand commis de l’Etat. En cette circonstance douloureuse, Je voudrais, en mon nom personnel et au nom de tous le Conseil d’Administration de la Fondation, saluer la mémoire de celui qui aura montré jusqu’à son dernier souffle, son amour pour le travail et pour la patrie. J’adresse mes condoléances au Chef de l’Etat, le Président Alassane Ouattara, qui perd un collaborateur fidèle et loyal, mais aussi un fils digne, qui est mort à la tâche. J’adresse également mes condoléances à sa famille biologique, à tout le grand nord, à ses amis et connaissances et à sa famille politique. Puisse le Seigneur lui accorder sa miséricorde et l’accueillir dans son paradis. Je ne pourrai pas vous en dire plus, puisque je n’ai pas personnellement collaboré avec cet éminent cadre.   

Comment se porte la Fondation Internationale Henri Konan Bédié (FIHKB) ?

Je dirai que la Fondation se porte très bien, au regard des actions que nous avons menées depuis la reprise de nos activités.

Quel est l’objectif recherché par la Fondation à travers les différents entretiens qu’elle organise avec des personnalités politiques de premier plan ?

Cette série d’entretien que nous avons initiée et qui se poursuivra, va dans la droite ligne des objectifs de la Fondation. A savoir, valoriser les actions du président Bédié et les enseigner aux nouvelles générations. Vous remarquerez que ces entretiens tournent autour du président Henri Konan Bédié, même si d’autres questions liées à l’actualité sont abordées. Vous avez dû remarquer également que toutes les personnalités qui ont été pour le moment approchées, ont toutes louées les grandes qualités morales et professionnelles du président Bédié. Que ce soit le vice-président Niamien N’Goran du PDCI-RDA, le ministre Moutayé Azoumana du MFA, le vice-président Yéboué Lazare du PDCI-RDA et le professeur Klimano Jérôme du RPCI, tous ont reconnu les grandes valeurs de ce grand Homme.

Permettez-moi à ce stade de mes propos, de m’incliner devant la dépouille du doyen Adam Yéboua Patrice, qui s’apprêtait à nous recevoir pour un entretien, lorsque nous avons appris la nouvelle de son décès, ce mercredi 15 juillet 2020. Avec l’annonce de ce décès, c’est une bibliothèque, un baobab que le PDCI-RDA, dont il est vice-président, et toute la région du Gontougo, ont perdu.

Pouvons-nous connaître les autres projets sur lesquels vous travaillez présentement ?

Nous travaillons sur deux projets majeurs. À savoir le projet relatif à l’éligibilité du président Henri Konan Bédié au prix Nobel de la paix, et le livre témoignage sur la vie du Président Bédié, qui doit sortir et pour lequel, trois éditeurs à Paris nous ont déjà contacté.

L’actualité politique, c’est aussi la démission du vice-président Daniel Kablan Duncan et l’arrêt de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples dans le litige qui l’opposait au PDCI-RDA sur la composition de la nouvelle CEI. Que vous inspirent toutes ces décisions ?

Pour ce qui de la démission du vice-président Daniel Kablan Duncan, je n’ai pas de commentaires particuliers à faire, sauf qu’il n’aurait jamais dû quitter le président Bédié, qui est une personnalité de grandes qualités auprès de qui on apprend beaucoup. Quant aux décisions de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP), je voudrais inviter l’ensemble de la classe politique à faire confiance au président Bédié. Les visions de ce grand homme transcendent les clivages politiques. Le président Bédié avait dit que cette CEI, ne pouvait par garantir des élections transparentes, et aujourd’hui la CADHP lui donne raison, cela ne fait que conforter notre choix, notre décision d’immortaliser ce grand visionnaire qui a toujours privilégié l’intérêt général.

Comment voyez-vous l’avenir de la Côte d’Ivoire en cette période de grande incertitude ?

Je ne suis pas pessimiste de nature, et le président Bédié ne nous l’a pas enseigné non plus. Il nous a toujours recommandé la persévérance. C’est pourquoi, comme je l’avais dit un peu plus haut, que l’ensemble de la classe politique, toute tendance confondue, fasse confiance au président Bédié. Je ne doute pas qu’il œuvrera pour garantir la paix dans notre pays.

La rédaction APRNews

Sain Laurent Yapi