APRNEWS - "Le gouvernement américain a reçu des informations selon lesquelles des terroristes pourraient planifier une attaque visant de grands rassemblements dans la région de Sandton", une banlieue riche au nord du centre-ville historique, a indiqué l'alerte, publiée sur le site Internet de l'ambassade et largement partagée sur réseaux sociaux.

"Il n'y a pas d'autres informations concernant le moment, la méthode ou la cible de cette éventuelle attaque", ajoute l'alerte, notant que le personnel de l'ambassade a été avisé d'éviter les foules dans cette partie de la zone métropolitaine le week-end prochain.

En réponse, la présidence sud-africaine a noté que « l'alerte terroriste » des États-Unis faisait partie de « la communication standard du gouvernement américain à ses citoyens ».

La présidence a déclaré qu'il incombait aux forces de sécurité sud-africaines d'assurer la sécurité et la sûreté de tous les habitants du pays.

Il a déclaré que les forces de l'ordre surveillaient toute menace contre les citoyens et la nation.

"En cas de besoin, le gouvernement sud-africain sera le premier à informer le public de toute menace imminente", a déclaré la présidence dans un communiqué.

Un ministre de la présidence a été cité par les médias locaux mercredi comme ayant déclaré que "l'alarme s'est déclenchée mais jusqu'à présent, elle n'est étayée par aucune preuve".

Plus de 1 000 soldats sud-africains combattent au Mozambique voisin depuis juillet 2021, aidant l'armée à faire face aux groupes djihadistes armés qui font des ravages depuis cinq ans, tuant 4 300 personnes et en déplaçant un million.

Lundi, plusieurs ambassades occidentales, dont celle des États-Unis, ont conseillé à leurs citoyens de limiter leurs déplacements au Nigeria en raison de la menace accrue d'attentats terroristes.

Source : africanews