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APRNEWS : Un travailleur humanitaire tué dans une frappe aérienne en Ethiopie

Frappe aérienne - Humanitaire - Tigré
Dimanche, 16 octobre 2022

APRNEWS : Un travailleur humanitaire tué dans une frappe aérienne en Ethiopie

APRNEWS - Un travailleur humanitaire fait partie des trois personnes tuées lors d'une frappe aérienne sur la ville de Shire, dans la région du Tigré, dans le nord de l'Éthiopie, a annoncé samedi l'International Rescue Committee.

APRNEWS - Le travailleur humanitaire, qui travaillait pour l'équipe de santé et de nutrition de l'IRC, est décédé vendredi des suites de blessures subies alors qu'il apportait de l'aide aux femmes et aux enfants, a indiqué l'IRC dans un communiqué.

Un autre membre du personnel de l'IRC a été blessé dans l'attaque, tandis que deux autres civils ont été tués et trois blessés, selon le communiqué.

L'attaque a eu lieu dans une région où le gouvernement éthiopien et ses alliés érythréens combattent les forces du Tigré par intermittence depuis deux ans.

Le porte-parole du gouvernement éthiopien Legesse Tulu, le porte-parole militaire le colonel Getnet Adane et le porte-parole du Premier ministre Billene Seyoum n'ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires sur l'incident de vendredi.

Le ministre érythréen de l'Information Yemane Gebremeskel et Getachew Reda, un porte-parole des forces du Tigré, n'ont pas non plus immédiatement répondu aux demandes de commentaires.

Les travailleurs humanitaires affirment que des dizaines de personnes ont été tuées dans des frappes aériennes au Tigré depuis la reprise des combats en août après un cessez-le-feu de cinq mois, dont une le 5 octobre qui a tué plus de 50 personnes lorsqu'elle a touché une école abritant des personnes déplacées.

Environ 470 000 personnes ont été déplacées dans les combats, selon un bulletin interne de l'ONU daté du 10 octobre.

Les pourparlers de paix menés par l'Union africaine proposés pour le début du mois ont été retardés pour des raisons logistiques.

Chaque camp accuse l'autre d'avoir déclenché le conflit.

Le gouvernement fédéral accuse le Front de libération du peuple du Tigré, le principal parti politique du Tigré qui a dominé la coalition au pouvoir en Éthiopie jusqu'en 2018, de tenter de reprendre le contrôle de ce pays de la Corne de l'Afrique.

Les dirigeants du Tigré accusent le Premier ministre Abiy Ahmed de trop centraliser le pouvoir et d'opprimer les Tigréens. Les deux rejettent les accusations de l'autre.

Source : Reuters