Vous êtes ici

Back to top

APRNEWS : L'Ouganda proclame la peine de mort pour les homosexuels

Promulgation de la peine de mort pour les homosexuels - Ouganda
Mardi, 30 mai 2023

APRNEWS : L'Ouganda proclame la peine de mort pour les homosexuels

APRNEWS - Cette prise de position radicale pourrait remettre en question l'aide internationale dont le pays est fortement dépendant

APRNEWS - Les condamnations internationales pleuvent après la signature par le président ougandais de l'une des lois anti-LGBTQ les plus sévères au monde, incluant la peine de mort pour "homosexualité aggravée". Si les relations homosexuelles étaient déjà illégales dans le pays d'Afrique de l'est, comme dans plus de 30 pays du continent, la nouvelle loi va beaucoup plus loin.

Elle prévoit ainsi la peine capitale pour les "récidivistes", notamment s'ils ont transmis une maladie sexuellement transmissible potentiellement mortelle comme le VIH, ainsi qu'une peine de 20 ans de réclusion pour "promotion" de l'homosexualité .

Les groupes de défense des droits LGBTQ ont fait part de leur vive inquiétude, jurant de s'opposer à la loi, tandis que les puissances occidentales n'ont pas eu de mots assez forts pour dénoncer le texte. Joe Biden a évoqué "une atteinte tragique aux droits humains", tandis que l'Union européenne a qualifié la loi de "déplorable", et que Londres s'est dite "consternée".

Cette prise de position radicale de l'Ouganda sur l'homosexualité pourrait remettre en question l'aide internationale dont le pays est fortement dépendant. Le président américain a ainsi précisé avoir demandé à ses services d'étudier les conséquences de cette loi "honteuse" sur "tous les aspects de la coopération entre les Etats-Unis et l'Ouganda", notamment l'aide et les investissements, selon un communiqué.

Le passage de cette loi "compromet les perspectives de croissance économique essentielle pour tout le pays", a-t-il poursuivi, appelant à "son retrait immédiat". Les autorités américaines étudient "des mesures supplémentaires", comme des sanctions ou des restrictions d'entrée sur le territoire des Etats-Unis pour "toute personne associée à des violations des droits de l'homme ou des faits de corruption", a ajouté le président démocrate.

Source : i24