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APRNEWS : La Côte d'Ivoire compte produire 55 tonnes d'Or en 2024

Mamadou Sangafowa Coulibaly, Ministre des Mines, du pétrole et de l'énergie
Lundi, 15 mai 2023

APRNEWS : La Côte d'Ivoire compte produire 55 tonnes d'Or en 2024

APRNEWS - Le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Mamadou Sangafowa Coulibaly, a indiqué que le secteur minier ivoirien est sur une bonne courbe de croissance depuis l’adoption du code minier en 2014.

APRNEWS - En effet, les demandes d’exploitation minière ont connu une hausse notable. « Aujourd’hui, nous avons 174 permis attribués sur la période 2015-2022 dont 93% sont pour l’or qui reste le minéral le plus recherché dans notre pays. La production d’or brut est passée en 10 ans, de 13 tonnes en 2012 à 48 tonnes en 2022 et les perspectives sont bonnes. Nous attendons pour cette année 2023, 50 tonnes et pour l’année 2024, 55 tonnes », a déclaré le ministre Mamadou Sangafowa Coulibaly.

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C’était à l’occasion de la signature de la convention collective sectorielle mines et carrières le 12 mai 2023, entre le président du Groupement professionnel des miniers de côte d’Ivoire (Gpmci), Jean Claude Diplo et le secrétaire général de la Fédération ivoirienne des syndicats des mines, métaux, carrières et connexes (Fismeca), Koffi Assiénin, au Radisson Blu, en zone aéroportuaire.

« Le respect des termes de la convention collective sectorielle que vous venez de signer, sera une source de sérénité et d’épanouissement pour tous et pour chacun. J’invite donc toutes les parties prenantes des activités minières à appliquer scrupuleusement les dispositions de cette convention », a exhorté le ministre en charge des Mines, invitant à l’occasion, le patronat minier à maintenir les conditions d’une collaboration harmonieuse avec les salariés.

« Je voudrais particulièrement saluer ainsi que le prévoit votre convention, l’exigence du respect de la promotion et la valorisation des compétences locales en priorisant l’embauche des travailleurs nationaux et en leur favorisant l’accès à des postes de responsabilité », a plaidé le ministre, qui a également appelé au sens de responsabilité des employés qui doivent éviter toute surenchère, hors du cadre de la convention.

Le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Me Adama Kamara, s’est félicité de la signature de cette convention. « Cet acte consacre en effet, la volonté réaffirmée de contribuer non seulement au bien-être des travailleurs mais également d’améliorer les performances des entreprises du secteur minier de Côte d’Ivoire », dit-il.

Pour lui, le secteur a atteint un niveau de maturité. Avant de saluer la qualité du dialogue qui a prévalu au cours des négociations.

« Sous le leadership éclairé du Président Alassane Ouattara, le gouvernement dirigé par le Premier ministre Patrick Achi, il a été fait du développement du secteur minier l’une des priorités du gouvernement », a fait savoir Adama Kamara.

C’est pourquoi, dit-il, le pays a mis en place un arsenal juridique pour mieux encadrer l’extraction minière ainsi que les activités connexes.

La convention va enrichir le dispositif existant

« Dans le cadre de la revalorisation des salaires, le secteur minier et carrière a été intégré au barème des salaires minima catégoriel qui sera dans les jours à venir signé par mes soins », a ajouté le ministre.

Pour lui, la convention signée ce jour vient enrichir le dispositif existant en apportant des réponses structurelles et consensuelles aux importantes problématiques qui subsistaient.

« Le gouvernement, conscient des défis qui existent dans ce secteur, mène des actions vigoureuses pour mieux l’encadrer mais également pour lutter contre des fléaux au nombre desquels l’orpaillage clandestin et le travail infantile. En effet, l’orpaillage clandestin et le travail infantile menacent les conditions de vie et de travail de nos populations, ainsi que la paix sociale », a dénoncé le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale.

C’est pourquoi il invite tous les acteurs à œuvrer constamment pour garantir aux populations et aux travailleurs des conditions de travail sûres et salubres non susceptibles de porter atteinte à leur dignité ainsi qu’à leur intégrité physique.

Le secrétaire général de la Fismeca, Koffi Assiénin, a remercié les ministres Mamadou Sangafowa Coulibaly et Adama Kamara pour leur présence effective. Ce qui, dit-il, est un référentiel de qualité, d’estime, gage de rapports professionnels confiants et responsables entre eux, le patronat et les travailleurs de Côte d’Ivoire en général et ceux des mines et carrières en particulier.

« Vos expertises offriront des garanties utiles aux partenaires sociaux des mines et carrières, car qui mieux que les autorités que vous êtes peuvent servir de référence en ces précieux instants », dit-il.
 

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« La convention que nous signons aujourd’hui n’a pas la prétention d’être parfaite. Elle vient compléter la convention collective de 1977 et adresser encore une fois des spécificités de notre secteur. Elle servira de base minimale et perspective pour toutes les mines actuelles et à venir dans le pays. Elle sera figée pour cinq ans, mais a vocation d'être révisée ensuite par les parties si elles le désirent », a expliqué le président du Gpmci, Jean Claude Diplo.

Le secteur minier veut créer près de 30 000 emplois permanents à l’horizon 2030

« Notre secteur grandit vite et de plus de 20 000 emplois permanents que nous revendiquons aujourd’hui, nous projetons déjà environ 30 000 emplois à l’horizon 2030 », dit-il, précisant que leur ambition est d’importuner le moins possible le ministre en le sollicitant pour régler des conflits majeurs.

A l’en croire, la convention de ce jour est un outil stratégique d’anticipation. « Nous, la Fismeca et le Gpmci, nous posons ensembles aujourd’hui à notre modeste manière, notre petite pierre pour que le secteur minier tienne toutes ses promesses dans l’économie nationale, dans la paix sociale permanente », souligne Jean Claude Diplo.

Source : FratMat