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APRNEWS - Elle avait un an à vivre, son cancer du sein disparaît lors d'un essai clinique

Cancer du sein - maladie - test clinique
Mardi, 5 juillet 2022

APRNEWS - Elle avait un an à vivre, son cancer du sein disparaît lors d'un essai clinique

APRNEWS - Touchée par une forme agressive de la maladie, Jasmin David s'est tournée vers un hôpital spécialisé en dernier recours.

APRNEWS - Si le taux de survie du cancer du sein peut s'élever jusqu'à 90% dans certains pays à revenu élevé, il reste tout de même le cancer le plus meurtrier chez la femme. Et selon les chiffres de l'Organisation mondiale de la santé«près d'une femme sur douze développe un cancer du sein dans sa vie».

C'est le cas de Jasmin David, une Britannique de 51 ans, à qui l'on diagnostique en novembre 2017 une forme agressive de la maladie. Elle découvre quelques mois plus tard que son cancer s'est propagé «aux poumons, à la cage thoracique et aux ganglions lymphatiques», rapporte The Independent. Ses médecins ne lui donnent alors qu'un an à vivre.

Malgré cette annonce, Jasmin David, mère de deux enfants, poursuit ses séances de chimiothérapie et subit une mastectomie en avril 2018. Elle est ensuite traitée par radiothérapie, ce qui la débarrasse enfin de son cancer. Mais en octobre 2019, la maladie revient.

En dernier recours, David décide de rejoindre un essai clinique de phase 1 mené sur deux années au National Institute for Health and Care Research (NIHR) Clinical Research Facility (CRF) à l'hôpital The Christie de Manchester, connu comme l'un des plus grands centres de traitement contre le cancer en Europe.

Lors de l'essai, elle est invitée à prendre un médicament expérimental «combiné à un médicament d'immunothérapie, l'atézolizumab, qu'elle doit s'injecter toutes les trois semaines.» En juin 2021, le verdict tombe: ses scanners ne montrent plus aucune trace de cancer.

De très bon résultats

«Quand on m'a proposé l'essai, je ne savais pas si ça marcherait pour moi», confie-t-elle au Manchester Evening News«Mais je me suis dit qu'au moins, je pourrais faire quelque chose pour aider les autres et la prochaine génération Malgré de nombreux «effets secondaires horribles, notamment des maux de tête et des pics de température», le corps de Jasmin David commence finalement à réagir au traitement.

«Nous sommes vraiment heureux que Jasmin ait eu un si bon résultat», commente Fiona Thistlethwaite, responsable de l'essai clinique. «À The Christie, nous testons continuellement de nouveaux médicaments et de nouvelles thérapies pour voir s'ils peuvent bénéficier à davantage de personnes.»

Si elle doit continuer à suivre le traitement jusqu'en décembre 2023, David a aujourd'hui décidé de prendre une retraite anticipée afin de profiter pleinement de sa vie. «Il y a deux ans et demi, je pensais que c'était la fin, se souvient-elle. Maintenant, j'ai l'impression de renaître.»