APRNEWS - La souveraine bénéficiait d’un train de vie royal soutenu par le contribuable britannique mais elle et ses proches bénéficiaient également des revenus du gigantesque domaine privé dont les détails ne sont pas totalement connus.

Cession souveraine

Les dépenses liées aux activités officielles de représentation de la Reine ou des membres de sa famille proviennent d’une dotation annuelle (“subvention souveraine”) du Trésor, qui atteint 86 millions de livres pour 2021-2022 (130 millions de CAN), dont une prolongation accordée pour dix ans pour la rénovation de Buckingham Palace (34 millions de livres pour 2021-2022).

Sans compter l’augmentation, cela correspond à 15% des bénéfices du domaine de la Couronne britannique (“Le domaine de la couronne”), un stock colossal de terres, d’immobilier, de licences de parcs éoliens, entre autres, et dont les revenus sont reversés au Trésor. d’une loi de 1760.

La dotation souveraine sert notamment à rémunérer plus de 500 employés de Windsor.

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Le portefeuille privé

La bourse privée fait référence aux revenus privés de la reine. Ils proviennent de la réception de quelque 650 millions de livres d’actifs (fonciers, titres financiers, etc.) – l’équivalent de 980 millions de CAN) – du duché de Lancastre, propriété de la royauté depuis le Moyen Âge.

Il comprend quelque 315 propriétés immobilières résidentielles et commerciales haut de gamme et des milliers d’acres de terres agricoles.

Les revenus de ce domaine colossal se sont élevés à environ 24 millions de livres au cours du dernier exercice, que la reine distribue en partie à ses proches. Ces revenus privés sont imposés tant qu’ils ne sont pas utilisés pour des tâches officielles.

“La reine utilise cet argent pour l’entretien de ses propriétés à Balmoral et Sandringham, deux résidences privées très chères”, mais dont elle est propriétaire, précise David McClure, auteur d’un livre sur les finances de la Couronne (La vraie valeur de la reine).

“Elle utilise aussi cet argent pour subventionner d’autres membres de la famille royale qui ne reçoivent pas d’argent public”, a-t-il poursuivi, interrogé par l’AFP.

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Si une partie de l’argent est redistribuée à leurs enfants, Andrew, en disgrâce à cause de leurs liens avec le financier accusé de crimes sexuels et pédophiles Jeffrey Epstein, et devrait en plus recevoir autant depuis qu’il s’est mis en retrait de la monarchie .

Propriétés privées

Le château de Balmoral est évalué à environ 100 millions de livres sterling (151 millions de dollars canadiens) et son manoir de campagne, Sandringham, à 50 millions de livres sterling (75 millions de dollars canadiens).

Certains objets de la collection royale appartiennent également à la reine à titre privé, comme une collection de timbres lancée par le roi George V.

La reine Elizabeth avait également une passion bien connue pour les chevaux et son écurie personnelle lui a rapporté plus de 7 millions de livres sterling au fil des ans, selon le site équestre myracing.com.

Les célèbres joyaux de la couronne, évalués à environ 3 milliards de livres sterling, appartiennent symboliquement à la reine et passent automatiquement au monarque suivant.

Paradis fiscal

La fortune de la reine a été entachée par le scandale des Paradise Papers, une enquête sur les pratiques d’évasion fiscale à grande échelle parmi des personnalités puissantes et célèbres.

Ces révélations du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) en 2017 affirmaient qu’Elizabeth II disposait, par l’intermédiaire du duché de Lancaster, d’une dizaine de millions de livres d’actifs dans des fonds aux îles Caïmans et aux Bermudes, territoires d’outre-mer du Royaume ou traités. comme paradis fiscaux.

Pas si riche

Avec 370 millions de livres, Elizabeth II est arrivée loin dans le classement des grandes fortunes du Royaume-Uni, la “List of the rich” du Times, classement auquel elle se réfère, étant dominée par les frères Sri et Gopi Hinduja (28 milliards de livres).

Elle était également beaucoup moins riche que le roi de Thaïlande, dont la fortune est estimée à 30 milliards de dollars, le sultan de Brunei (20 milliards de dollars) ou le roi Salmane d’Arabie saoudite (5 milliards de dollars, selon celebritynetworth.com).