APRNEWS - Les groupes de campagne de citoyens et les chefs religieux n'ont pas été invités à la réunion.

Marc Ona est président de Tournons La Page qui regroupe six organisations de la société civile. 

« Le gouvernement n'a pas apprécié le ton des évêques, dit-il. « Ils se sont exprimés en présence du représentant du Vatican et de la société civile qui a toujours été critique sur la gestion des affaires publiques et leur organisation.

« Ces deux volets font obstruction aux débats qui vont en pâtir. Le débat qui va s'ouvrir entre les deux parties.

"Quand on regarde la composition du gouvernement et de l'opposition, ce sont des gens qui se connaissent. Peut-être qu'ils ne veulent pas que l'église et le clergé puissent intervenir pour les empêcher de faire leur truc."

Les militants de la société civile ont été exclus des discussions mais sont clairs sur les points qui, selon eux, contribueraient à améliorer la gouvernance électorale ; éléments qu'ils espéraient voir figurer au cours du dialogue.

« Nous devons revoir la loi électorale. Nous avons besoin d'un organe d'organisation des élections impartial. Vous avez suivi l'élection du président de la commission électorale. C'est un membre du gouvernement qui a été élu. élections », ajoute Ona. 

Il suggère que ce poste soit occupé par une personne neutre telle qu'un membre du clergé.

Source : africanews