APRNEWS - En effet dans l’ancien Dahomey, des administrateurs coloniaux avaient déjà remarqué certains sites tels que Grand-Popo, la Bouche du Roy (embouchure du fleuve Mono) ou Ganvié2. Et après l’indépendance on observe un flux régulier de touristes dépassant légèrement les 40 000 visiteurs par an.

Avec l’arrivée au pouvoir du président Nicéphore Soglo en 1991, un programme de promotion du tourisme est lancé. Le nombre de visiteurs dépasse les 100 000 en 1991, puis les 165 000 en 2001.

Les années 1990 sont marquées par deux événements très médiatisés sur le plan international, le festival Ouidah 92 en 1993 et le sommet de la Francophonie en 1995. Si le nombre d’arrivées augmente, il est à noter que la majorité concerne des voyages d’affaires de courte durée, mais le tourisme d’agrément concerne à peine environ 1/4 du total des visiteurs. La plupart arrivent par l’aéroport de Cotonou et les autres du nord.

Un nouveau projet très ambitieux apparaît en 2003 et se nomme la « Route des Pêches », soit une piste de 40 kilomètres entre Cotonou et Ouidah, entre la plage et les cocoteraies, avec des villages au milieu de la lagune, un site naturel avec des restaurants et des hôtels. Ce projet très couteux est très controversé par les riverains et les historiens.

Après son élection en mars 2016, le président Patrice Talon lance une nouvelle stratégie touristique inspirée de la « Route des Pêches » jugée trop lourd financièrement, techniquement qui consiste à promouvoir sept sites dont particulièrement Ouidah. Le Groupe de la Banque mondiale approuve le projet visant « la destination Bénin » et épouse la vision claire et organisée du Gouvernement Talon en octroyant un crédit de plusieurs millions de dollars pour aider le Bénin à développer sa filière touristique.

Le Gouvernement Talon a pris en compte le potentiel naturel et culturel du Bénin et l’importance du tourisme qui constitue la deuxième source nationale de rentrées de devises, le troisième employeur du pays, après l’agriculture et le commerce. De nouvelles perspectives se dessinent depuis la volonté de faire du tourisme un vecteur de croissance et d’emploi. Le potentiel touristique se trouve au niveau de :

Écotourisme : pour valoriser les sites panoramiques, les chutes, cascades, grottes, piscines naturelles et parc animaliers naturels propices au tourisme de randonnée et à la découverte de la nature Tourisme Balnéaire : à cause des kilomètres de côtes en bordure de l’océan Atlantique, dont une quarantaine de kilomètres de plages de sable fin souvent bordées de cocotiers.

Tourisme Lacustre : avec la cité lacustre de Ganvié, sur le lac Nokoué, qui attire chaque année des milliers de visiteurs.

Tourisme Culturel : avec un important patrimoine architectural précolonial, qui s’inscrit essentiellement au niveau d’Abomey Ouidah Porto Novo https://fr.wikipedia.org/wiki/Porto-Novo, Tourisme Religieux : avec plusieurs sanctuaires mystiques à découvrir Et principalement aujourd’hui le Tourisme d’Affaires depuis le déploiement du formidable projet GDIZ initié par le Gouvernement Talon et qui suscite l’intérêt de très grandes industries internationales.

Le Gouvernement TALON a aussi donné une meilleure visibilité sur le BÉNIN pendant le Covid en innovant dans la procédure de traitement des voyageurs. Cette riposte contre la crise sanitaire a fait de l’Aéroport de Cotonou l’entrée principale vers les autres villes africaines et le point de rencontre en Afrique de l’ouest durant cette période sensible

Le tourisme au Bénin pourrait être une activité économique majeure permettant aux régions visitées d’obtenir une source importante de revenus. Le Gouvernement TALON comprend l’importance de cet investissement qui nécessite l’amélioration des infrastructures, la création d’autres activités connexes, la modernisation du mode de vie traditionnelle et la consommation la production locale ; tout une planification déjà contenue dans le Projet d’Actions du Gouvernement.

Source : lemondeactuel