APRNEWS - Girafes, zèbres, gnous, sangliers ou encore lions. Aucun animal de la savane ne trouvait grâce aux yeux de Riaan N*. Ce Sud-Africain avait pris l’habitude de poster sur les réseaux sociaux des clichés où il posait fièrement avec les proies qu’il venait de tuer.

L’un des derniers safaris organisés par Riaan N. lui a été fatal, comme le rapporte le site sud-africain Maroela Media. L’homme de 55 ans a été retrouvé mardi avec une balle dans la tête à côté de sa voiture dans la province sud-africaine de Limpopo. La police a découvert deux fusils, des vêtements, de l’eau, du whisky et un pyjama dans le véhicule du chasseur. Selon le Heritage Protection Group (HPG), une organisation à but non lucratif de lutte contre la criminalité, Riaan N. a arrêté son véhicule sur le bord de la route à environ cinq kilomètres de Mokopane après qu’il a surchauffé.

D’après les premiers indices de l’enquête, une deuxième voiture transportant deux hommes se serait approchée de celle du Sud-Africain. Les deux suspects en seraient sortis et l’un d’eux aurait tiré sur Riaan N. à bout portant. Les deux hommes auraient ensuite emporté un pistolet de leur victime avant de prendre la fuite. Le contexte exact du meurtre n’a pas encore été éclairci. On ignore également si Riaan N. connaissait les deux hommes.

«Trois girafes en deux jours»

Le Sud-Africain proposait des excursions de chasse aux amateurs de tueries animales. Sur Facebook, il a publié de nombreuses photos de clients satisfaits et d’animaux abattus. Sur l’une d’entre elles, on peut y voir un éléphant tué. Une autre photo montre un pick-up avec trois zèbres à l’arrière. Riaan N. s’est également vanté en ligne d’avoir tué «3 girafes en deux jours», clichés à l’appui.

Sur Internet, l’annonce de la mort de Riaan N. n’a pas ému grand monde. Certains ont parlé de justice divine voire de karma. D’autres sont soulagés de la mort du Sud-Africain, synonyme de moins d’animaux abattus dans le pays. «Les animaux ne devraient pas être un trophée pour qui que ce soit, mais simplement pouvoir vivre, comme nous», peut-on lire dans un commentaire.