APRNEWS - Après la rencontre, vendredi 8 avril, du chef de la junte, le colonel Mamady Doumbouya, avec les représentants des compagnies visées, les entreprises minières étrangères ont jusque fin mai 2022 pour exposer des propositions et un calendrier pour la construction de raffineries de bauxite en Guinée.

Des propositions et un calendrier exigés

Les représentants d’une dizaine d’entreprises étaient présents lors de la rencontre. « Toutes étaient tenues par les conventions avec l’État guinéen, depuis 1983 pour l’une d’elles (CBG), de construire des raffineries », a indiqué Moussa Magassouba, ministre des mines.

Le colonel a souligné que certaines compagnies n’ont pas produit d’étude de faisabilité et que le non-respect de ces conventions est une « cause de nullité » pour le gouvernement guinéen.

« Avant fin mai, je vous demande de revenir auprès du ministre des mines et de la géologie avec des propositions, un projet, un chronogramme précis de construction de raffineries d’alumine en République de Guinée », a-t-il déclaré.

Partage équitable des revenus

La Guinée possède les réserves de bauxite les plus importantes au monde, estimées à 7,4 milliards de tonnes, malgré cela, le pays reste l’un des pays les plus pauvres du monde.

« En dépit du boom minier du secteur bauxitique, force est de constater que les revenus escomptés sont en deçà des attentes, vous et nous ne pouvons plus continuer à ce jeu de dupes qui perpétue une grande inégalité dans nos relations », a déclaré le colonel Doumbouya aux industriels.

Source : Tribune Ouest