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APR NEWS : ‘‘un bébé disparu dans une clinique’’, des révélations troublantes

Gynécologie - révélations - Disparition
Lundi, 7 mars 2022

APR NEWS : ‘‘un bébé disparu dans une clinique’’, des révélations troublantes

APRNEWS - Adingra Adaman et son épouse disent avoir perdu l’un de leurs jumeaux dans une clinique située à Cocody-Angré.

APRNEWS - L’affaire fait grand bruit. Sur les réseaux sociaux, dans les bureaux et salons, le sujet sur la disparition d’un nouveau-né (jumeau) fait couler beaucoup d’encre et de salive.

Dans l’optique d’apporter des réponses à toutes les interrogations et d’éclairer la lanterne des uns et des autres, notre confrère de L’Expression a pris attache le mardi 1er mars, avec le père de cet enfant «disparu», Adingra Adaman, dans ses locaux situés à Angré dans la commune de Cocody.

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Selon ce dernier, le praticien mis en cause s’appelle Tallé François, gynéco-obstétricien au Centre médical de son entreprise.

«Nous l’avons rencontré pour la première fois en 2009, année où il a suivi mon épouse lors de sa première grossesse. Il l’a encore suivi en 2013 et en 2016 où sont nés mon deuxième et le troisième, à la suite d’une césarienne.

Lorsqu’elle a contracté la dernière grossesse autour d’octobre 2020, le médecin a reçu ma femme en janvier 2021, lui a ouvert un carnet pour les consultations prénatales, a pratiqué des examens cliniques et lui a demandé de faire une échographie.

Cela a été effectué au Centre d’imagerie diagnostique (Cid) et interprété par le médecin-résident radiologue Dr Mensah Gwladys.

A cette période, l’échographie va dire qu’il s’agit d’un enfant», a-t-il dit. Puis de dévoiler : «en avril 2021, le gynécologue a demandé une deuxième échographie (morphologique). Elle a été réalisée par Dr Koné Valy et va révéler qu’il s’agit de grossesse gémellaire dans les sacs gestationnels 1 et 2 (jumeaux de sexes masculin)».

Au mois de mai, à son 7e mois de grossesse, précise le père, le médecin l'ausculte de nouveau et mentionne dans le carnet qu’il entend «deux battements de cœur avec le nombre de battements​​ à la minute». Au 8e mois, c'est-à-dire en juin 2021, il lui prescrit une autre échographie. Le résultat est le même, poursuit-il.

«C’est alors qu’il m’informe de sa volonté de pratiquer une césarienne quand elle va atteindre le terme dans une clinique située à Angré dans la commune de Cocody. Je lui ai donné mon accord, en tenant compte du rapport de confiance qui prévalait entre nous, depuis la naissance de mon fils aîné, surtout qu’il m’a assuré que cela va préserver la vie des enfants et celle de mon épouse.

Dans le même temps, il voulait que chaque fœtus atteigne 3 kg avant de procéder à l’opération», a-t-il soutenu.

Le 13 juillet (on est dans le 9e mois), elle est allée pour une consultation, a-t-il dit, et le gynéco-obstétricien va encore lui demander de faire une échographie pour s’assurer que les enfants ont atteint les poids escomptés. Une fois de plus, la future mère va la faire à Cid et elle va révéler que l’un pèse 2,900 et l’autre 3,100 kg. Suite à ces résultats, le médecin a programmé l’intervention, l’après-midi du 16 juillet 2021.

Après l’opération, une sage-femme et le pédiatre vont informer le mari que son épouse a donné naissance à un seul enfant contrairement aux preuves scientifiques des échographies et que seul Tallé François pouvait expliquer ce qu’il s’est passé. Malheureusement, celui-ci était absent.

Face à cette situation, une pensée le taraudait. «Dieu a peut-être fait volatiliser l’enfant parce qu’il est miséricordieux et capable de plusieurs miracles», a-t-il cru. Toutefois, après les réponses peu rassurantes du personnel de l’hôpital, Adingra Adaman va informer l’un de ses frères (un infirmier) qui va se dépêcher de le rejoindre à la clinique (en fin de soirée ; 16h).

Ce dernier, après avoir analysé les résultats des échographies va interroger une sage-femme qui va lui confier que quand on lui a remis le premier bébé, elle attendait le second. Mais, selon elle, on lui a demandé d’aller le nettoyer et lorsqu’elle est revenue pour récupérer le deuxième, on lui a fait comprendre qu’il n’y avait plus de bébé. «Je n’ai pas compris ce mystère», rapporte le géniteur des nouveau-nés.

Quand le chirurgien est revenu (19h), souligne-t-il, il va entretenir le flou en racontant que depuis qu’il est gynécologue, c’est la première fois qu’il est confronté à une telle situation, arguant avoir fouillé «partout dans le ventre, fait sortir l’utérus» sans rien voir.

Au regard de ce qui précède, Adingra Adaman attend toujours une réponse du corps médical et garde espoir que son fils lui sera remis.