APRNEWS - C’est une première demande. Alors que les négociations devraient commencer en début d’après-midi entre les délégations ukrainiennes et russes, la première a fait savoir qu’elle souhaitait « au minimum des couloirs humanitaires », afin de permettre l’évacuation des civils.

« Le reste » des demandes sera adapté « selon les circonstances », a indiqué David Arakhamia, l’un des négociateurs, sur Facebook.

Quelques heures avant le début des pourparlers, les forces russes ont intensifié le pilonnage sur plusieurs villes et la situation humanitaire s’est considérablement dégradée. Dans le Sud, la ville portuaire stratégique de Marioupol est quasi-coupée du monde et subit d’intenses bombardements, tout comme la ville de Kharkiv, la deuxième du pays, depuis plusieurs jours.

Le site retenu pour les négociations est situé dans la région biélorusse de Brest, à Belovejskaïa Poucha, une localité proche de la frontière avec la Pologne, selon la Biélorussie et la Russie. D’après le négociateur russe, Vladimir Medinski, ce lieu convient à la délégation ukrainienne notamment parce qu’elle s’y rend via la Pologne.

Discussion autour des conditions pour un cessez-le-feu

La partie russe a trois dossiers sur la table portant sur « l’aspect militaro-technique, l’humanitaire et l’international ainsi que le politique », a dit sans plus de précisions l’envoyé du Kremlin. La veille, il avait indiqué que les conversations porteraient sur les aspects nécessaires à « un cessez-le-feu ».

Une première rencontre s’était terminée lundi sans avancées concrètes, mais les deux parties s’étaient entendues sur le principe d’un deuxième rendez-vous. L’Ukraine réclame un cessez-le-feu immédiat et le retrait des forces russes.

Source : Le Parisien