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APR NEWS : Hausse du prix de la viande - Les vendeurs sénégalais sonnent l'alarme

hausse du prix - viande - Fait divers
Jeudi, 24 février 2022

APR NEWS : Hausse du prix de la viande - Les vendeurs sénégalais sonnent l'alarme

APRNEWS - Les prix des denrées de première nécessité ne cessent d’augmenter.

APRNEWS - Après le sucre et la farine, le prix du kg de viande passe de 3000 à 3800 FCfa. Les vendeurs interpellent l’Etat pour une négociation en vue de la réouverture des frontières entre le Sénégal et le Mali. Depuis la fermeture des frontières entre le Sénégal et le Mali, le prix de la viande flambe.

Une hausse qui a fait chuter le chiffre d'affaires des bouchers, car ils achètent à des coûts élevés et les clients se font désirer. De ce fait, ils appellent l’Etat à subventionner le secteur pour l’accès à tous, rapporte "Rewmi".

HAUSSE DU PRIX DE LA VIANDE: Les vendeurs veulent la réouverture des frontières

Moussa Thiam, boucher de son état, trouvé au marché Tilène, indique que les taxes sur les véhicules qui transportent les bœufs et la fermeture des frontières, sont à l’origine de cette hausse. « Le Sénégal ne dispose pas assez de bœufs pour satisfaire la demande de sa population.

Il dépend des pays voisins, dont le Mali et la Mauritanie et s’il n’y a pas d’entente entre ces pays, ça pose problème. Le prix du bœuf est passé de 400 à 600 mille FCfa. Nous appelons le gouvernement à négocier la réouverture des frontières, car si la situation perdure, la population risque de vivre dans une crise profonde, surtout avec l’approche du Ramadan”, signale-t-il.

Même son de cloche chez Demba, un autre boucher, selon qui, « la fermeture des frontières est un barrage pour les bouchers, car la plupart des animaux que nous abattons proviennent des pays voisins ».

Poursuivant, il ajoute que le métier d’éleveur n’est pas considéré à sa juste valeur au Sénégal et que l’Etat doit investir davantage et faire en sorte que les bœufs que nous consommons, soient locaux. La clientèle se fait rare et préfère consommer du poulet ou des poissons, le prix de la viande les décourageant.

Penda Mbodji, une femme de ménage trouvée à côté d’un vendeur de viande, annonce que tout ce qui va dans le panier de ménage est cher (huile, viande, poisson…). Les femmes sont confrontées à une situation délicate, c’est très difficile, car la viande est vendue à des prix qui ne sont pas accessibles à toutes les bourses. “Nous demandons à l’Etat de penser un peu aux ménages”, insiste-t-elle.

Source : Leral.net