APRNEWS- La société angolaise des hydrocarbures, Sonangol, veut s’affranchir des importations de produits pétroliers. Elle a rendu public un plan pour faire face à cette nouvelle donne, rapporte The Chemical Engineer.

Pour y parvenir, Sonangol compte créer deux gigantesques raffineries pour son autonomie. La première dont la construction a déjà été entamée dans la ville portuaire de Lobito, entrera en production en 2022 et une seconde, prévue à Cabinda. 

La plus grande société d’Angola, compte également booster la production de l’unique raffinerie du pays qui se trouve à Luanda, dont la production atteint près de 70 000 barils quotidiennement. La compagnie angolaise compte atteindre ses objectifs, surtout grâce à un apport de la major italienne Eni, présente déjà au Mozambique.

Malgré son rang de deuxième producteur africain de pétrole, derrière le Nigeria, l’Angola n’a pas encore résolu le problème du raffinage de sa production. Jusqu’à présent, seule 20% est raffinée sur place. Le pays de Dos Santos est encore obligé d’importer de l’essence pour couvrir les besoin nationaux.

Une rencontre fin janvier entre le gouvernement et des partenaires étrangers, a permis de tracer les grandes lignes de ces projets chers au nouveau président João Lourenço.