Les manifestants du Mouvement populaire restent en prison. Au cours des dernières heures, des prisonniers d'opinion détenus le 21 juin pour avoir porté l'emblème amazigh ont été libérés après avoir purgé leur peine. Une dizaine d'autres personnes ont été condamnées par le tribunal d'Alger. Y a-t-il une volonté de la part des autorités de travailler à un apaisement et donc de converger vers le dialogue annoncé par le chef de l'Etat, Abdelmadjid Tebboune? "Nous n'avons vu aucune plainte des autorités. Les premiers prisonniers libérés ont purgé leur peine. Pour le deuxième groupe, survenu à Alger, la peine de prison a été réduite à cinq jours à compter de la date limite. Il n'y a absolument aucun désir de l'apaiser, sauf comment le commandant Lakhdar Bouregaâ reste en prison quand il est plus âgé (87 ans) et malade. Et puis les arrestations se sont poursuivies ces derniers jours. Vendredi dernier, deux filles franco-algériennes et leur mère ont été arrêtées pour avoir pris des photos avant leur libération. Un étudiant a été arrêté pour "atteinte au moral des militaires". Et demain jeudi (aujourd'hui), il y aura un processus d'appel contre le militant Messaoud Leftissi à Skikda, qui sera poursuivi pour "incitation à l'assemblée non armée". Nous ne pouvons donc pas parler d'une demande d'apaisement ", a déclaré Kaci Tansaout, coordinatrice du Comité pour la libération des prisonniers politiques non violents (CNLD). À ce jour, au moins 300 prisonniers du mouvement populaire ont été arrêtés pour plusieurs chefs d'accusation: attaque contre l'unité et / ou la sécurité nationale, rassemblement armé ou non armé ... "Nous n'avons pas de chiffres exacts. Parfois, nous apprenons trop tard à en placer un Détenus en détention. De plus, le ministère de la Justice et la police doivent fournir le nombre exact », suggère le coordinateur de la CNLD, qui fait régulièrement le point sur les détentions. 22 personnes ont été libérées du mouvement populaire ces derniers jours. Le premier contingent de 13 personnes détenues en juin a été élargi après une peine de six mois à la prison d'El Harrach.