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Algérie-Chute du dinar : La Banque centrale réfute l'hypothèse de la planche à billet

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Mercredi, 22 août 2018

Algérie-Chute du dinar : La Banque centrale réfute l'hypothèse de la planche à billet

APRNEWS-La Banque centrale d'Algérie n'est pas du même avis que ceux qui avancent l'hypothèse de la planche à billet pour expliquer la dépréciation actuelle du dinar. D'après des sources internes à l'institution financière citées par la presse locale, ce phénomène serait plutôt dû au flottement du dinar face aux autres devises étrangères dont l'euro et le dollar.

Alors que sa monnaie nationale a de nouveau chuté, l'Algérie cherche des explications. Pour certains observateurs, cette dépréciation du dinar est à imputer au recours à la planche à billets. Une hypothèse que rejette fortement la Banche centrale d'Algérie.

D'après des sources internes de l'institution publique financière qui se sont confiées à APS, il faut expliquer cette chute de la monnaie par son flottement face aux autres devises.

Entre décembre 2017 et mars 2018, le cours de change de l'euro face au dollar est passé de 1,18 à 1,23 dollar, soit une appréciation de 4,24%. Inversement, entre mars et juillet 2018, l'euro a chuté face au dollar de près de 5,69 %.

Pressions inflationnistes

Pendant ce temps, indiquent les mêmes sources, la valeur du dinar a augmenté de 0,86% par rapport au dollar entre décembre 2017 et mars 2018 alors qu'elle a chuté face à l'euro de 3,04 % sur la même période. Inversement, entre mars et juillet 2018, le dinar s'est déprécié face au dollar de 3,09 % et s'est apprécié de 1,02 % face à l'euro. « Ces évolutions traduisent des ajustements limités du cours de change du dinar par rapport à ces deux monnaies, en relation avec les évolutions de leurs cours sur les marchés internationaux, en contexte de relative amélioration des fondamentaux (meilleure tenue des prix du pétrole et, dans une moindre mesure, réduction du différentiel d'inflation) », ont fait remarquer les sources bancaires.

« Ces ajustements du cours de change du dinar étant limités, cela permet d'éviter d'alimenter de potentielles pressions inflationnistes, notamment en contexte de relative abondance de liquidités, induites par le recours au financement monétaire pour la couverture, notamment, des besoins de financement du Trésor et de la dette publique », ont expliqué les mêmes sources citées par APS.

Avec Afrique La Tribune