Services Internet instables dans de grandes parties de l'Afrique de l'Ouest et du Centre depuis le jeudi 16 janvier. Selon les premières déclarations des opérateurs mobiles, dont le géant sud-africain MTN, un incident s'est produit sur le câble sous-marin WACS qui relie l'Afrique du Sud au Royaume-Uni et garantirait une bonne capacité de connectivité Internet. En conséquence, plusieurs pays comme le Cameroun, la République démocratique du Congo, le Congo, l'Angola, pour n'en citer que quelques-uns, se trouvent en Afrique centrale; ou la Côte d'Ivoire, le Ghana en Afrique de l'Ouest et plus loin la Namibie et certaines parties de l'Afrique du Sud ont été touchés par l'incident. Même s'il ne faut pas oublier que certains opérateurs sont épargnés de se connecter à des installations autres que WACS. Pour les consommateurs, ces perturbations sur site entraînent des perturbations voire une indisponibilité du réseau Internet et parfois des appels internationaux sortants. Et les opérateurs ne garantissent aucun délai pour résoudre le problème autre que la «concentration (de leurs) efforts» pour trouver une solution. Qu'en est-il des mesures de soutien aux consommateurs qui souscrivent parfois à des produits qu'ils ne peuvent pas consommer? Tout dépend des politiques internes de l'entreprise. Si MTN Côte d'Ivoire s'engage à rembourser les forfaits souscrits à ses consommateurs, par ex. Par exemple, au Congo, Airtel et MTN ont préféré garder le silence sur cette question.