APRNEWS- Le parti au pouvoir en Afrique du sud, le Congrès national africain (Anc) a annoncé mercredi, qu’une motion de défiance contre le président sud-africain Jacob Zuma, sera débattue le 15 février au parlement, si celui-ci ne démissionne pas.

Si la motion est adoptée à la majorité absolue, Jacob Zuma sera contraint de quitter ses fonctions à la tête du pays arc-en-ciel.

Apres plusieurs semaines de tractations autour de la démission du successeur de Thabo Mbeki, la direction de l’Anc s’est résolue à prendre cette décision pour écourter le mandat de Zuma, empêtré dans de nombreux scandales financiers. 

Le trésorier général du parti, Paul Mashatile, a au cours d’une conférence de presse au Cap, situé dans des termes plus clairs les enjeux de cette démarche. 
 
« On procède avec la motion de défiance demain (jeudi) pour que le président Jacob Zuma soit démis de ses fonctions et que nous pussions élire l’actuel patron de l’ANC, Cyril Ramaphosa, au poste de président de la République», a annoncé M. Mashatile. 

Jacob Gedleyihlekisa Zuma a été élu par le parlement à la tête de l’Etat sud-africain en 2009 et réélu en 2014. Ses mandats à la tête de l’Etat ont été entachés de scandales en tous genres.

Fin 2017, il quitte la présidence de l’Anc et se voit peu après pressé par ses partisans de quitter la tête de l'État.

Dans une interview, mercredi à la télévision d’Etat, Zuma a estimé injuste que son parti exige sa démission, ajoutant avoir fait son travail.