Ils ont d'abord refusé de se conformer aux nouvelles exigences de la loi fondamentale en ce qui concerne les élections.  Pourtant, à la surprise de tout le monde, ils sont allés déposer les dossiers de candidature, tenez-vous bien, de duos. Ensuite, ils ont estimé qu'il fallait qu'on leur trouve les parrainages requis après avoir passé tout leur temps à nous rendre témoins du spectacle puéril de leurs querelles intestines. Dites-moi, existe-t-il une république où l'application des textes se fait à la carte? Où les citoyens se conforment à une partie des dispositions de la loi fondamentale et ignorent les autres? Malgré les éminentes grises en droit qu'ils se targuent de compter dans leur rangs, l'incohérence de leur démarche montre bien que leurs objectifs sont ailleurs.

Ces objectifs se font d'ailleurs de plus en plus savoir. L'affaire Reckya Madougou nous a donné les bribes de leur plan plus sérieux qu'il n'y paraît.  Elle n'était visiblement pas la seule puisque les autres qui se disent exilés lui ont emboité le pas, en recrutant des badauds censés terroriser les béninois comme ils l'ont fait en avril et mai 2019. Ces jeunes sont repérés dans le centre du pays et ont l'intention de semer des troubles un peu partout. Soyez vigilants. Nous ne les laisserons pas perturber notre quiétude.

Mes frères, je voudrais rappeler à tous que la loi est dure mais c'est la loi (dura lex, sed lex).  Tous ceux qui l'enfreindront en s'adonnant à la violence verront sur leur chemin la force publique qui assurera avec fermeté la sécurité des personnes, des biens et des institutions. Soyez-en sûrs, les forces de défense et de sécurité ne dérogeront pas à ces missions. Je sais de quoi je parle!

A bon entendeur, salut!

*Mathias WOROU*