Des rapports du Mali indiquent que plus de 20 personnes, y compris des enfants, ont été tuées lors d'une frappe aérienne qui a frappé une fête de mariage dans un village reculé ce week-end.
 

Des habitants de Bounti, dans la région centrale de Mopti, ont déclaré qu'un hélicoptère avait ouvert le feu sur la cérémonie dimanche.

L'armée française, qui dispose de troupes dans la région, a déclaré avoir mené une grève contre des militants djihadistes dans le centre du Mali, mais qu'aucun mariage n'était impliqué.

Cinq soldats français ont été tués dans des attaques au Mali ces derniers jours.

Mardi, la France a déclaré qu'une opération militaire - impliquant une frappe aérienne et menée après des recherches détaillées et des jours de traque d'individus - avait tué des dizaines d'insurgés islamistes dans la région.

Un porte-parole de l'armée française, qui n'a pas été nommé, a déclaré à l'agence de presse AFP que "les reportages relatifs à un mariage ne correspondent pas aux observations qui ont été faites".

Elle a suivi la mort de trois autres soldats français dans le pays plus tôt dans la semaine, également lorsqu'un engin explosif improvisé a frappé leur véhicule. Dans ce cas, des militants du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans ( GSIM ), qui est lié à al-Qaïda, ont déclaré être à l'origine de l'attaque.

La France dispose de 5 100 soldats dans la région du Sahel, qui est en première ligne dans la guerre contre le militantisme islamiste en Afrique depuis près d'une décennie.

Les Français sont d'abord intervenus dans la région du Sahel - une étendue de terre semi-aride juste au sud du désert du Sahara qui comprend le Mali, le Tchad, le Niger, le Burkina Faso et la Mauritanie - en 2013.