APRNEWS: Des Marocains expulsés par l’Arabie Saoudite

APRNEWS: Des Marocains expulsés par l’Arabie Saoudite

Des Marocains figurent parmi les milliers de migrants clandestins arrêtées et expulsés d’Arabie saoudite alors qu’ils tentaient de franchir la frontière pour entrer dans le royaume.

En tout, 22 021 contrevenants aux règlements de résidence, de travail et de sécurité des frontières ont été arrêtés lors de campagnes sécuritaires dans les régions du royaume au cours de la semaine dernière, fait savoir dans un communiqué le ministère de l’Intérieur du royaume d’Arabie saoudite. Il précisera : « parmi les personnes arrêtées, 14 508 ont enfreint le règlement de résidence, 4 511 le règlement de sécurité des frontières et 3 002 le règlement du travail ». 998 individus ont été arrêtés alors qu’ils tentaient de franchir la frontière pour entrer dans le royaume : 39 % sont de nationalité yéménite, 60 % de nationalité éthiopienne et 1 % d’autres nationalités, dont des Marocains, détaille la même source, ajoutant que 41 personnes ont également été arrêtées alors qu’elles tentaient de franchir la frontière pour sortir du royaume de manière irrégulière. Le nombre de personnes impliquées dans le transport, l’hébergement, l’emploi et la dissimulation de contrevenants aux règlements de résidence, de travail et de sécurité des frontières arrêtées s’élève à 11.

Quant au nombre de contrevenants expulsés, il tourne autour de 11 242. 15 108 expatriés contrevenants, dont 13 996 hommes et 1 112 femmes ont été soumis à des procédures d’application des règlements. 5 917 contrevenants ont été renvoyés à leurs missions diplomatiques pour obtenir des documents de voyage, et 2 249 contrevenants pour finaliser leurs réservations de voyage, précise encore la même source.

Toute personne facilitant l’entrée de contrevenants au règlement de sécurité des frontières dans le royaume, leur transport à l’intérieur du pays, leur fournissant un abri ou leur apportant une aide ou un service quelconque, s’expose à des sanctions pouvant aller jusqu’à 15 ans de prison, une amende pouvant atteindre un million de riyals, la confiscation du moyen de transport et du logement utilisé pour l’hébergement, ainsi que la diffamation publique, fait savoir le ministère de l’Intérieur du royaume d’Arabie saoudite, précisant que ce délit est considéré comme un crime majeur justifiant l’arrestation, et portant atteinte à l’honneur et à l’honnêteté.

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