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DRC : Thousands demand depoliticisation of the Electoral Commission

Protestation - opposition - electoral commission
Sunday, 14 November 2021

DRC : Thousands demand depoliticisation of the Electoral Commission

Des milliers de Congolais sont descendus dans les rues de Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, pour exiger un organe électoral neutre après que le président Félix Tshisekedi a installé un ami proche à la tête de la commission électorale.

La décision de Tshisekedi le mois dernier est intervenue malgré l'objection des chefs religieux catholiques et protestants et de l'opposition.

L'opposition prétend que Denis Kadima, le nouveau chef de la Commission électorale nationale indépendante, est corrompu et a une forte affiliation avec le président.

Un manifestant Ndombasi, qui s'exprimait en français, a déclaré qu'ils ne laisseraient aucune chance à ce qu'il qualifie de fraude électorale. « Nous avons une marche pacifique qui a été réclamée par le père spirituel pour dire non à cette commission électorale nationale indépendante politisée que M. Tshisekedi veut nous imposer. Nous disons NON à la fraude électorale !

"Le peuple est souverain en vertu de l'article 5 de la Constitution, et nous exercerons cette souveraineté jusqu'à ce que nous obtenions la dépolitisation de la commission électorale et de meilleures élections." Marlin Ivuvu, a déclaré un manifestant.

Certains manifestants ont appelé au retour de l'ancien président Joseph Kabila, qui a dirigé la République démocratique du Congo pendant 18 ans avant l'arrivée au pouvoir de Tshisekedi en janvier 2019.

Un membre du Comité de coordination des laïcs catholiques Hervé Diakiese, affirme que le pays ne permettrait pas que les élections me soient interdites.

"Nous ne pouvons pas permettre qu'on abuse des élections ; ce serait un mépris pour les sacrifices endurés par le peuple congolais et nous ne le tolérerons pas."

L'actuel président a été choisi lors d'élections très tardives en décembre 2018, pacifiques mais entachées d'accusations de fraude.

La prochaine élection présidentielle est prévue pour décembre 2023, et Tshisekedi a déclaré qu'il avait l'intention de se présenter malgré les allégations de fraude portées contre lui lors des élections de 2018.

L'ancien président du parlement Aubin Minaku, l'ancien premier ministre Bruno Tshibala et l'ancien ministre de l'Intérieur Emmanuel Ramazani Shadary ont assisté aux manifestations.

Avec Africanews