APRNEWS: Valérie Yapo a été déboutée

APRNEWS: Valérie Yapo a été déboutée

La majorité des requêtes introduites par l’ancienne membre du Bureau politique ont été rejetées. Selon Me Rodrigue Dadjé, “Valérie Yapo a été déboutée de quatre sur cinq de ses demandes”.

Le 22 mai 2025, le tribunal d’Abidjan a débouté Valérie Yapo de toutes ses accusations contre le PDCI-RDA et Tidjane Thiam, mettant fin à la contestation de l’élection du président du parti.

Les griefs formulés par Valérie Yapo concernaient principalement le processus électoral interne ayant conduit à la désignation de Tidjane Thiam comme président du PDCI-RDA. La plaignante dénonçait des irrégularités dans l’organisation du scrutin et contestait la validité des résultats proclamés. Elle avait également soulevé des questions relatives à la nationalité de Tidjane Thiam, arguant qu’il ne remplissait pas les conditions statutaires pour diriger le parti. 

Dans sa décision, le juge a considéré que les procédures disciplinaires internes au PDCI-RDA avaient été respectées et que les organes mis en place sous la présidence de Tidjane Thiam avaient été constitués conformément aux statuts du parti. La demande de suspension de ces instances et de nomination d’un administrateur provisoire a donc été rejetée.

Me Rodrigue Dadjé, l’avocat de la partie concernée, a commenté après la fin de l’audience  « Valérie Yapo a été déboutée de quatre sur cinq de ses demandes. J’estime qu’elle a perdu le procès au profit du PDCI-RDA.

« Si Valérie Yapo estime qu’elle n’est pas satisfaite de la décision, elle pourra faire appel. Je tiens à préciser qu’à l’entame du procès, madame la présidente a pris d’expliquer à madame Valérie Yapo qu’elle avait le droit de se désister de sa procédure même avant que le délibéré ne soit prononcé et que le tribunal en tiendrait compte. Mais Valérie Yapo n’a pas souhaité se désister de sa procédure et résultat, elle a perdu 90% du procès. »

La décision rendue le 22 mai 2025 clarifie finalement la situation juridique. Le tribunal a notamment rappelé que les contestations électorales internes aux partis politiques doivent d’abord suivre les voies de recours prévues par les statuts avant de pouvoir être portées devant la justice. Or, selon le jugement, Valérie Yapo n’aurait pas épuisé ces recours internes avant de saisir les tribunaux.

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