
APRNEWS: Trump met Ouattara sous Pression avec une Interdiction de Visa
Le gouvernement américain a inclus la Côte d'Ivoire dans une liste de 36 pays susceptibles de faire face à des limitations de voyage vers les États-Unis en raison de problèmes liés à l'identification, aux fraudes et aux dépassements de visas. Ces pays ont été invités à présenter un plan d'action dans les 60 jours pour éviter de telles restrictions, conformément à la politique migratoire stricte de l'administration Trump. Bien que la date d'application des restrictions reste inconnue, les démocrates américains ont exprimé des critiques à ce sujet, proposant des solutions telles que le rapatriement des ressortissants ou la conclusion d'accords de « pays tiers sûrs ». Cette situation a suscité des inquiétudes en Côte d'Ivoire, touchant divers secteurs de la population.
L’information relayée par le Washington Post concernant la possible imposition de restrictions de voyage pour les ressortissants ivoiriens vers les États-Unis s’inscrit dans le cadre de la politique migratoire restrictive de l’administration Trump, réaffirmée sous la direction du secrétaire d’État Marco Rubio
Selon une récente communication du Département d’État américain divulguée par le Washington Post le 14 juin 2025, la Côte d’Ivoire est répertoriée parmi 36 nations susceptibles de voir leurs citoyens confrontés à des limitations de déplacement vers les États-Unis. Un mémo interne, signé par le secrétaire d’État Marco Rubio, accorde un délai de 60 jours aux pays concernés pour se conformer à de nouvelles conditions, faute de quoi des restrictions d’accès partielles ou totales pourraient être imposées sur le sol américain.
Selon une note adressée aux diplomates américains, plusieurs pays, dont la Côte d’Ivoire, sont critiqués pour diverses raisons telles que l’absence de contrôle fiable pour les documents d’identité, les fraudes administratives récurrentes et le dépassement de la durée des visas de leurs ressortissants aux États-Unis. Ces pays doivent présenter un plan d’action dans les 60 jours pour éviter des restrictions migratoires à leurs citoyens. Cette initiative, vue comme une mesure de sécurité nationale par l’administration Trump, s’inscrit dans sa politique migratoire plus stricte. Aucune date précise n’a encore été fixée pour la mise en place des restrictions.
Les États-Unis ont récemment restreint l’accès à leur territoire pour plusieurs pays, suscitant des critiques, notamment des démocrates américains qui dénoncent une mesure discriminatoire. La coopération dans le rapatriement de ressortissants de pays tiers ou la conclusion d’accords de « pays tiers sûrs » est évoquée comme un moyen de favoriser les pays concernés. En Côte d’Ivoire, aucune réaction officielle n’a encore été enregistrée, mais la possibilité de telles mesures suscite des inquiétudes parmi les étudiants, les familles et les professionnels affectés.
Cette annonce reflète la priorité sécuritaire des États-Unis, mais aussi les défis de gouvernance que la Côte d’Ivoire doit relever en matière de gestion migratoire. La balle est désormais dans le camp des autorités ivoiriennes pour éviter des conséquences concrètes sur leurs citoyens.
Prochaines étapes
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La Côte d’Ivoire devra probablement :
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Auditer ses systèmes de délivrance de passeports (lutte contre la corruption, biométrie).
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Collaborer avec Washington sur les dossiers de sursis de visas.
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Négocier un statut préférentiel, par exemple via des accords de « pays tiers sûr ».
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Si aucune mesure n’est prise sous 60 jours, les restrictions pourraient inclure :
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Interdiction de certains types de visas (tourisme, travail).
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Contrôles renforcés aux ambassades.