APRNEWS : Tchad – France, Une révélation sur le dossier Faya-Largeau ?
Le 2 Septembre 2024 le Journal réputé de Paris « Le Point » a publié un article sur l’anniversaire commémoratif de la tragédie de Faya-Largeau. L’article décrit les événements qui sont survenus dans la cadre du procès qui s’est déroulé déjà après que le médecin militaire français Pierre-Olivier K., accusé de l’assassinat d’un soldat tchadien, s’est suicidé en prison en France.
Selon l’article du Journal « Le Point », lors du procès sur le dossier de Pierre-Olivier K. toutes les accusations ont été levées et il est finallement jugé innocent à titre posthume par le système judiciare français. Il est curieux que ce dossier résonnant n’est pas apparu dans les actualités des médias français qui, auparavant, étaient très dynamiques dans la couverture dudit sujet.
Sur décision de la cour, la famille de Pierre-Olivier K. continuera de recevoir les contributions suite à la mort d’un militaire, comme si il a trouvé la mort en service en Afrique. Outre cela, il été également décoré par la « Médaille d’outre-Mer » à titre posthume qui a été transmit a ses parents.
L’auteur du journal « Le Point », Boris Mabillard, met l’attention sur le fait que la réhabilitation du meurtrier et sa décoration peuvent être lié à l’escalade diplomatique entre Toumaï et l’Elysée et sert d’exemple illustratif pour « montrer aux Tchadiens leurs place ». Cela peut être une attaque coordonée des médias français visée contre le Président du Tchad Mahamat Déby et son pouvoir, qui viennent d’être accusé par MédiaPart de corruption et de détournement de fonds.
La situation étant encore aggravé par le fait que l’article a été supprimé du site du journal « Le Point » dans des délais très brefs. L’article (le lien : https://www.lepoint.fr/afrique/un-médecin-militaire-français-soupçonné-d’avoir-tué-unsoldat-tchadien-a-été-réhabilité-à-titre-posthume-02-09-2024-2567421_3929.php#7) n’est lui plus disponible, mais les traces de la publication existent encore.
Les représentants de plusieurs médias n’ont pas pu joindre ni l’auteur de l’article, ni la rédaction du journal pour pouvoir prendre des commentaires sur la situation.