
APRNEWS: STICKERS – Le ministère de la Construction s’expliquera, peut-être!
Le scandale du lotissement Bessikoi (DJOROGOBITE-2) devrait se résoudre en faveur des victimes suite à des preuves de falsification découvertes lors d'investigations et de procédures judiciaires. Une affaire importante à éclaircir concerne la fabrication et l'utilisation de stickers uniques par le ministère de la Construction pour authentifier des documents. Des questions subsistent sur la manière dont ces stickers ont été utilisés frauduleusement, notamment sur la possession et l'utilisation des stickers volés. Une enquête interne est en cours, mais il est suggéré qu'un audit plus approfondi du ministère soit réalisé pour faire toute la lumière sur cette affaire.
Le scandale du lotissement Bessikoi (DJOROGOBITE-2), finira par le retablissement des victimes dans leurs droits.
Grâce à nos recherches approfondies et aux démarches judiciaires qui ont mis au jour des preuves irréfutables de falsification, les victimes disposent désormais de solides arguments pour remporter leurs procès.
Tout a été fait sur la base du faux!
D’ici là, un coin important de cette affaire mérite d’être éclairé : la fabrication des stickers par le ministère de la Construction.
Il y a quelques semaines en effet, sur le plateau de NCI, le directeur du domaine urbain déclarait que des stickers spéciaux, avec des numéros uniques, avaient été apposés sur les pages du guide de Djorogobite-2 afin de prévenir les doubles attributions.
Nos investigations ont révélé que le stock résiduel de ces stickers a été utilisé pour valider un guide parallèle, permettant à des faussaires d’obtenir frauduleusement des Arrêtés de Consession Définitive (ACD) sur des terrains déjà légitimement acquis par d’autres citoyens.
Après l’apposition initiale des stickers sur les 12 volumes du guide, et sous l’ordre de Traoré Gnounvié selon Me Traoré Amara, 123 pages qui comportaient déjà les noms des acquéreurs ont été extraites et remplacées par des pages vierges dans une imprimerie à Marcory.
L’imprimeur, Adja Landry Aymar, admet avoir retiré ces pages sur autorisation de Traoré Gnounvié.
Ces 123 nouvelles pages ont ensuite été de nouveau re-stickées au sein du ministère, toujours selon Me Touré Amara.
Trois questions demeurent à ce niveau.
-comment le ministère a-t-il pu obtenir de nouveaux stickers avec des numéros spéciaux à apposer sur ces 123 nouvelles pages ?
-Comment le ministère a-t-il pu ne pas se rendre compte que 123 pages, stickées quelques jours plus tôt, avaient été retirées ?
– Comment ont-ils pu réapposer des stickers sur ces pages alors que les originaux se trouvaient encore dans les guides en leur possession?
Interrogé à ce sujet, Yapi Roger, sous-directeur à la DDU, nie avoir apposé de nouveaux stickers sur ces pages. Toutefois, il admet que des stickers ont pu être dérobés dans son bureau.
Plusieurs autres questions à ce niveau : pourquoi le ministère de la Construction n’a-t-il pas signalé ce vol à la police, et pourquoi n’a-t-il pris aucune mesure pour empêcher leur mauvaise utilisation ?
Le Directeur du Domaine Urbain, Diallo Abdoulaye, était-il conscient de ce vol de stickers ?
D’après nos informations, Diallo Abdoulaye savait que les stickers restants avaient disparu du bureau de Yapi Roger, selon Yapi Roger.
Il est à présent prouvé que ces stickers ont été utilisés pour authentifier un guide parallèle, à partir duquel des individus dont Komé Bakary ont obtenu des compulsoires pour introduire des demandes d’ACD, compulsoires réalisés dans les locaux de Traoré Gnounvié par Me Koffi Maurice.
Interrogé par « L’Éléphant Déchaîné », Me Koffi Maurice a affirmé ne pas se souvenir du lieu où il a effectué ces compulsoires pour Komé Bakary, avant de promettre nous fournir avec des documents.
Voilà trois semaines que nous attendons son retour.
Mais peut-être que l’enquête interne ouverte au ministère de la Construction, fera la lumière sur cette affaire de stickers.
Peut-être aussi qu’au lieu d’une enquête interne, le ministre de la Construction devrait demander à l’Inspection Générale d’Etat, de réaliser un audit général de ce ministère.
ASSALE TIEMOKO ANTOINE
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