APRNEWS: Stanislas Zézé, influencé par les agences internationales, étoffe les propositions de Bloomfield Investment Corporation.

APRNEWS: Stanislas Zézé, influencé par les agences internationales, étoffe les propositions de Bloomfield Investment Corporation.

L’agence de notation pionnière en Afrique de l’Ouest va lancer une filiale spécialisée dans  l’intelligence économique. 

« Il s’agit d’une évolution naturelle pour une agence de notation », fait valoir Stanislas Zézé, le fondateur et patron de Bloomfield Investment Corporation (BIC). Dès 2007, l’Ivoirien avait anticipé les besoins des hommes d’affaires ouest-africains en créant une agence de notation qui a vocation à compléter l’offre des grandes maisons internationales Standard and Poor’s, Moody’s et Fitch Ratings, voire à les concurrencer. Dix sept ans plus tard,  Stanislas Zézé, qui s’est bâti  une solide réputation dans la sous-région, n’entend pas lever le pied et veut poursuivre la montée en puissance de son entité.

Selon nos informations, BIC va en effet bientôt lancer une nouvelle branche, nommée Bloomfield Intelligence. Sous la forme d’une société anonyme avec conseil d’administration, l’entreprise doit être officiellement enregistrée en octobre prochain, et ses premières opérations seront réalisées dès le mois de décembre.

A l’image de la branche intelligence de Bloomberg – une comparaison qui revient souvent dans la bouche du patron de Bloomfield –, la filiale apportera diverses solutions, couvrant des activités déjà proposées par BIC mais offrant plus de données et d’analyses. Les tables rondes, notamment, mais aussi les conférences risques pays, seront du ressort de Bloomfield Intelligence.

Déjà une centaine d’entreprises clientes

Le chef économiste de BIC, Marius Achi, est pressenti pour prendre les rênes de la future entité. Reste à trancher sur la forme qu’aura la structure de tête. Sera-t-elle composée d’un PDG et d’un DG adjoint ou d’un attelage constitué d’un président du conseil d’administration et d’un DG ? La question n’est pas encore tranchée en interne, d’après nos sources.

Pour rappel, l’agence de notation BIC collabore avec une centaine d’entreprises en Afrique, mais également avec des institutions financières et des États. Sa particularité, très appréciée des agents économiques africains, est qu’elle inclut dans le calcul des risques la dimension monnaie locale, une approche encore peu répand

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