APRNEWS: Scandale au procès du faux Général – Ange Kessi brise le silence sur son rôle dans l’affaire Lebahy !
Ange Kessi, ancien procureur militaire, a témoigné dans l'affaire du "faux général" Lebahy, accusé de divers crimes graves. Kessi a exprimé son intention de se constituer partie civile dans cette affaire, soulignant qu'il ignorait la véritable identité de Lebahy malgré des interactions antérieures. Des preuves tangibles ont été présentées en cour, notamment des photos des deux hommes ensemble. Kessi a rencontré Lebahy par l'intermédiaire d'un artiste et a alerté les autorités après avoir reçu des avertissements sur les intentions réelles de Lebahy. Les répercussions personnelles sur la réputation de Kessi sont mises en avant, soulignant les implications de cette affaire sur l'intégrité des institutions publiques et militaires en Côte d'Ivoire.
Ange Kessi témoigne sur ses relations avec le « faux général » Lebahy – Une affaire troublante au Pôle Pénal Économique et Financier
Le 6 mars 2025, l’ancien procureur militaire Ange Kessi a été entendu en tant que témoin clé dans l’affaire retentissante du « faux général de corps d’armée » Lebahy. Ce dernier est accusé de plusieurs infractions graves, notamment le faux et usage de faux, l’usurpation de titre et de fonction, l’escroquerie et le blanchiment de capitaux. Lors de son témoignage, M. Kessi a exprimé son intention de se constituer partie civile dans cette affaire qui a déjà suscité un grand intérêt médiatique.
Dans un climat tendu, M. Kessi a déclaré devant la cour : « Je ne savais pas que ce monsieur était ainsi », faisant référence à Lebahy dont les agissements ont pris une tournure inattendue pour lui. Le procureur de la République a présenté des preuves tangibles pour appuyer les accusations portées contre Lebahy, notamment des photographies où M. Kessi apparaît aux côtés du prévenu.
L’ancien magistrat a expliqué comment il avait rencontré Lebahy grâce à l’intermédiaire d’Ariel Sheney, un artiste connu. Selon ses dires, Lebahy s’était présenté à lui en tenue marquée ONU et avait évoqué des projets visant à former les jeunes Ivoiriens pour la paix. Une approche qui n’avait pas éveillé immédiatement ses soupçons.
Cependant, face aux alertes reçues concernant les véritables intentions de Lebahy, Ange Kessi a décidé d’agir avec prudence. Il a notamment saisi le ministre de la Défense après avoir été invité par Lebahy en Haïti et demandé une enquête à la brigade de recherches afin d’éclaircir la situation.
« Je suis une victime. Mes photos qui circulent sur les réseaux sociaux me portent préjudice. Mon honneur est bafoué », a-t-il affirmé après deux heures d’audition intense devant le Pôle Pénal Économique et Financier (PPEF). Ces déclarations mettent en lumière non seulement la complexité des relations entre M. Kessi et Lebahy mais aussi les répercussions personnelles que cette affaire engendre sur sa réputation.
Le PPEF reprendra les débats le 18 mars 2025 pour entendre les plaidoiries des parties impliquées dans cette affaire qui soulève des questions cruciales sur l’intégrité au sein des institutions publiques et militaires en Côte d’Ivoire.
La suite du procès promet d’être tout aussi captivante alors que le public attend avec impatience d’autres révélations concernant cette affaire troublante qui met en lumière les dangers liés aux usurpations d’identité au sein des sphères gouvernementales et militaires.