APRNEWS: Saisie d’un envoi de bananes contenant 13 tonnes de cocaïne cachées.
La cargaison, dissimulée dans un conteneur en provenance d’Equateur, a été découverte le 14 octobre dans le port andalou d'Algésiras.
La police espagnole a annoncé mercredi la saisie record dans le port d’Algésiras (sud) de 13 tonnes de cocaïne, qui étaient camouflées parmi des bananes dans un conteneur en provenance de l’Équateur. La cargaison a été découverte le 14 octobre dans le port andalou, dans un conteneur qui avait quitté le port de Guayaquil (Équateur) et était destiné «à un importateur espagnol qui recevait, depuis des années, de grandes quantités de fruits de l’Équateur», a précisé la police dans un communiqué.
L’opération a été menée «avec la coopération étroite de la Police nationale de l’Équateur», qui a alerté son homologue en Espagne, a-t-on ajouté de même source. Il s’agit de «la plus grande saisie de l’histoire du trafic de drogue en Espagne» et de «la deuxième plus grande saisie en Europe dans un seul conteneur, et d’une des plus grandes saisies au niveau mondial», selon la police espagnole. Le précédent record en Espagne datait d’août 2023, avec la découverte de 9,5 tonnes de cocaïne dans un conteneur qui provenait également de l’Équateur, pays qui s’est établi comme l’un des points clés d’origine de cette drogue.
Une femme arrêtée, deux individus en fuite
En juillet, l’Équateur, devenu centre d’opérations de cartels internationaux, avait déjà saisi 6 tonnes de cocaïne qui devaient être envoyées en Espagne. Dans la cargaison trouvée à Algésiras, la cocaïne était cachée dans des paquets à l’intérieur de caisses de bananes, avec des fruits disposés par-dessus «pour dissimuler la drogue», a expliqué la police.
Le conteneur avait été envoyé par un exportateur équatorien qui «figurait dans les bases de données douanières et policières avec des antécédents pour trafic illicite», selon le même communiqué. Après cette saisie, la police a perquisitionné plusieurs domiciles et bureaux à Madrid et Alicante, ville de la région de Valence, et a arrêté une femme, «associée à l’entreprise destinataire de l’envoi». Les deux responsables de l’entreprise importatrice sont en revanche en fuite.
Le figaro