APRNEWS: Qui était Juan Izquierdo, le footballeur uruguayen mort à 27 ans ?

APRNEWS: Qui était Juan Izquierdo, le footballeur uruguayen mort à 27 ans ?

Le footballeur uruguayen Juan Izquierdo est mort mardi 27 août à l’âge de 27 ans, cinq jours après une crise cardiaque en plein match de Copa Libertadores au Brésil. Deux fois vainqueur du championnat d’Uruguay, dont une fois avec le club de Liverpool FC basé à Montevideo, ce défenseur du Club Nacional était réputé pour son humilité, lui qui a travaillé avec son père lors de son adolescence par volonté d’apprendre « la vie ».

Sa mort a ému tout l’Uruguay, le Brésil et les fans de football du monde entier. Juan Izquierdo, défenseur uruguayen de 27 ans, est mort mardi 27 août cinq jours après s’être effondré sur un terrain de football au Brésil. Celui qui évoluait au Club Nacional, l’un des deux clubs phares d’Uruguay, a fait une crise cardiaque à la 84e minute d’un match de Copa Libertadores à São Paulo, jeudi 22 août. Placé en soins intensifs dans un hôpital de la mégalopole brésilienne, son état s’était aggravé lundi.

« Mon père ne me laissait pas travailler, mais je voulais le faire »

Juan Izquierdo avait débuté sa carrière de footballeur professionnel en 2018, à l’âge de 21 ans. Pourtant, il n’était pas forcément prédestiné pour cette voie. Remplaçant dans les équipes de jeunes en Uruguay, il songe à arrêter le football et commence à travailler avec son père à l’âge de 16 ans. Par volonté d’apprendre « la vie » plus que par nécessité, comme il le soulignait lui-même au journal El País . « Mon père ne me laissait pas travailler mais, quand je voulais le faire, il m’obligeait à me lever le matin. Je le faisais surtout pour lui tenir compagnie et parler de la vie. C es petits gestes m’ont appris quelque chose que je veux transmettre à ma fille plus tard », confiait celui qui tapissait des toilettes, jouait aux apprentis maçons et s’occupait de nombreux chantiers.

Plus tard, Juan Izquierdo a également été soudeur amateur pendant la pandémie de Covid-19, tout en se battant pour une place dans l’équipe première de son club des Wanderers à Montevideo. Discret et humble en dehors des terrains, véritable soldat pour les entraîneurs et guerrier sur les pelouses, le défenseur uruguayen s’est toujours battu pour prolonger son rêve footballistique. Après être devenu père pour la première fois, au début de l’année 2022, il a subi une grave fracture du tibia qui l’a tenu à l’écart pendant six mois, avant de clamer : « L’année prochaine, je vais me casser la figure partout où je peux. »

« Ma famille était toujours réunie, c’est la plus belle chose qui m’est arrivée »

En 2023, justement, son grand-père est mourant et Juan Izquierdo lui fait la promesse de remporter le championnat d’Uruguay avec le club de Liverpool, un an après un premier sacre décroché avec le Club Nacional. Promesse accomplie quelques mois plus tard : Juan Izquierdo marque même le but du titre et obtient la deuxième consécration de sa carrière de joueur. Il n’aura de mots que pour son grand-père, lui qui ne jurait que par le bonheur de sa famille. « Pendant mon enfance, je n’avais pas le luxe d’avoir un téléphone portable, mais ma famille était toujours réunie. C’est la plus belle chose qui ait pu m’arriver et c’est ce qui m’a marqué pour être la personne que je suis aujourd’hui », assurait-il à El País, dans des propos relayés par Olé .

Sa mort a ému tout l’Uruguay, le Brésil et les fans de football du monde entier. Juan Izquierdo, défenseur uruguayen de 27 ans, est mort mardi 27 août cinq jours après s’être effondré sur un terrain de football au Brésil. Celui qui évoluait au Club Nacional, l’un des deux clubs phares d’Uruguay, a fait une crise cardiaque à la 84e minute d’un match de Copa Libertadores à São Paulo, jeudi 22 août. Placé en soins intensifs dans un hôpital de la mégalopole brésilienne, son état s’était aggravé lundi.

Juan Izquierdo avait débuté sa carrière de footballeur professionnel en 2018, à l’âge de 21 ans. Pourtant, il n’était pas forcément prédestiné pour cette voie. Remplaçant dans les équipes de jeunes en Uruguay, il songe à arrêter le football et commence à travailler avec son père à l’âge de 16 ans. Par volonté d’apprendre « la vie » plus que par nécessité, comme il le soulignait lui-même au journal El País . « Mon père ne me laissait pas travailler mais, quand je voulais le faire, il m’obligeait à me lever le matin. Je le faisais surtout pour lui tenir compagnie et parler de la vie. C es petits gestes m’ont appris quelque chose que je veux transmettre à ma fille plus tard », confiait celui qui tapissait des toilettes, jouait aux apprentis maçons et s’occupait de nombreux chantiers.

Plus tard, Juan Izquierdo a également été soudeur amateur pendant la pandémie de Covid-19, tout en se battant pour une place dans l’équipe première de son club des Wanderers à Montevideo. Discret et humble en dehors des terrains, véritable soldat pour les entraîneurs et guerrier sur les pelouses, le défenseur uruguayen s’est toujours battu pour prolonger son rêve footballistique. Après être devenu père pour la première fois, au début de l’année 2022, il a subi une grave fracture du tibia qui l’a tenu à l’écart pendant six mois, avant de clamer : « L’année prochaine, je vais me casser la figure partout où je peux. »

« Ma famille était toujours réunie, c’est la plus belle chose qui m’est arrivée »

En 2023, justement, son grand-père est mourant et Juan Izquierdo lui fait la promesse de remporter le championnat d’Uruguay avec le club de Liverpool, un an après un premier sacre décroché avec le Club Nacional. Promesse accomplie quelques mois plus tard : Juan Izquierdo marque même le but du titre et obtient la deuxième consécration de sa carrière de joueur. Il n’aura de mots que pour son grand-père, lui qui ne jurait que par le bonheur de sa famille. « Pendant mon enfance, je n’avais pas le luxe d’avoir un téléphone portable, mais ma famille était toujours réunie. C’est la plus belle chose qui ait pu m’arriver et c’est ce qui m’a marqué pour être la personne que je suis aujourd’hui », assurait-il à El País, dans des propos relayés par Olé .

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