APRNEWS: Présidentielle 2025 – Franck Biya ou Paul Biya ?

APRNEWS: Présidentielle 2025 – Franck Biya ou Paul Biya ?

Le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) a un élément nouveau qui fait naître un remue ménage à l’interne et surtout sur la place nationale et internationale. Franck Emmanuel Biya, fils aîné du Président camerounais, a récemment reçu la carte du parti que dirige son père depuis sa création en 1985.

Depuis quelques années déjà les rumeurs vont bon train sur ses ambitions présidentielles, même si lui-même n’a dit mot sur le sujet, considérant son père comme le « leader naturel du parti» et sollicitant le droit de réserve sur les sujets politiques. Mais il est tout à fait normal que les Camerounais cherchent à savoir si l’attribution de cette carte du parti fera de lui un probable candidat à la présidentielle, au nom du parti au pouvoir. Il faudra probablement attendre le prochain congrès du RDPC, dont le dernier organisé date de 2011, statue sur le sujet.

Paul Biya compte-t-il à cette occasion abandonner la tête du parti, et donc selon le règlement actuel de cette formation, la candidature à la tête de l’Etat ? Pour le moment le suspense est maintenu de ce côté mais c’est sans surprise, quand on sait le dirigeant camerounais mystérieux sur ses actions présentes et futures. D’ailleurs interrogé en 2022 sur ses ambitions pour 2025 il avait répondu « quand ce mandat (en cours) arrivera à sa fin, vous serez informés si je reste (au palais) ou si je m’en vais au village » les regards sont donc néanmoins tournés vers celui qui, depuis quelques jours déjà est en séjour privé du côté de la Suisse, marquant de son absence la 73e Assemblée générale des Nations-Unies et le XIXe sommet de la Francophonie. Une double absence qui n’a pas été sans relancer les spéculations sur son état de santé et donc sa capacité à mener campagne.

Le risque d’une division du pays

En complément de toutes ces informations factuelles sur la scène politique camerounaise, il est à regretter le manque d’intérêt des jeunes citoyens pour le débat politique. Et le constat est inquiétant d’assister encore et toujours à une division de l’opposition. Si tous veulent succéder à Paul Biya au Palais d’Etoudi, aucun ne semble prêt à se ranger derrière une candidature commune, qui serait le meilleur moyen d’envisager une alternance à la tête du Cameroun … Cela prédit un travail encore long, mais non moins urgent, tant les défis sont énormes au Cameroun notamment et prioritairement l’arrêt de la crise dite du NOSO (Nord-ouest/Sud-Ouest), facteur redoutable de division du pays.

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