APRNEWS: » Nous allons gagner en Octobre 2025, et il le savent » Tidjane Thiam
Le dimanche 15 décembre 2024, face à un parterre de femmes du PDCI-RDA, le Président Tidjane Thiam a livré un message vibrant, à la fois intime et politique, empreint d’émotion et de détermination. Fidèle à ses valeurs, il a rappelé son engagement indéfectible envers les femmes de Côte d’Ivoire, qui occupe une place importante de son projet de société.
SON ENGAGEMENT ANCRÉ DAN SES RACINES
Avec une voix chargée de sens, Tidjane Thiam a déclaré :
« Moi j’aime mettre les FEMMES aux postes clés. Par exemple, au CONSEIL de DISCIPLINE, vous avez une femme, Mme Lynda SANGARÉ. Ma MÈRE était une femme exceptionnelle. Et la personne qui a fait de moi un FÉMINISTE, c’est ma MÈRE. Pour une femme qui n’a jamais été à l’école, ma MÈRE a donné quatre ministres à la République de Côte d’Ivoire. Chaque président IVOIRIEN a eu un THIAM comme ministre. A commencer par FÉLIX HOUPHOUËT-BOIGNY, qui lui-même, a eu AMADOU THIAM, ensuite HENRI KONAN BÉDIÉ qui a eu ma personne, le président GUÉI ROBERT a eu DAOUDA THIAM, le président LAURENT GBAGBO a eu AZIZ THIAM et le président ALASSANE OUATTARA AUGUSTIN THIAM. Ce que femme veut, DIEU le veut. DIEU fera qu’il ait un président. »
SON PARCOURS ET SES ASPIRATIONS : SERVIR ET ACCOMPLIR
Avec humilité, il a poursuivi :
« Quand j’étais tout jeune, j’entendais ma MÈRE CHANTER l’hymne du PDCI-RDA, j’ai grandi avec ça et j’ai toujours été au PDCI. Certains sont partis dans d’autres partis politiques. Mais moi, je suis PDCI-RDA et si DIEU le veut, je MOURRAI au PDCI.
Je ne veux pas être PRÉSIDENT de la RÉPUBLIQUE pour les HONNEURS. J’ai rencontré tous les présidents des ÉTATS-UNIS plusieurs fois. Je ne suis pas à la recherche D’HONNEURS. DIEU a fait que ma CARRIÈRE m’a permis d’avoir toutes sortes d’honneurs. Je suis venu pour AMÉLIORER le sort des IVOIRIENNES et des IVOIRIENS. Une AMBITION qui n’est que de l’ambition, n’a aucun sens. On ne cherche pas un poste pour le poste, mais on cherche le POSTE pour ACCOMPLIR. »
L’ACCÈS À L’EMPLOI ET LE RESPECT DES DROITS DES FEMMES
Tidjane Thiam a placé les femmes au cœur de son projet économique et social : « D’abord, l’accès à L’EMPLOI. C’est-à-dire la possibilité de TRAVAILLER. Que les femmes aient accès à L’EMPLOI de qualité et qu’elles soient en sécurité dans leur EMPLOI et qu’elles soient PROTÉGÉES face aux PATRONS qui ont les MAINS un peu BALADEUSES. Vous avez droit au RESPECT de votre CORPS et de vos DROITS. C’est le rôle de L’ÉTAT d’assurer cela et vous pouvez compter sur MOI pour me BATTRE pour cela. Je ferai toujours la promotion des FEMMES. Je veux d’ailleurs que nous saluions BÉATRICE ASSOUMOU qui a été élue MAIRE D’ANOUMABA. Ça a été une grosse BATAILLE et mon équipe et moi, nous étions très impliqués et nous avons gagné la bataille. Et nous avons une FEMME maire à ANOUMABA et nous aurons beaucoup plus. Dans tout ce que j’ai fait dans la vie, je me suis toujours appuyé sur les FEMMES. Quand j’étais DIRECTEUR du BNETD, c’est une FEMME qui était mon DIRECTEUR FINANCIER pendant toute la durée de mon passage là-bas. Elle s’appelait Mme DADIÉ. Elle était d’une honnêteté et d’une intégrité extraordinaires. Les FEMMES sont TRAVAILLEUSES, elles sont RIGOUREUSES et elles sont HONNÊTES. »
LA SANTÉ DES FEMMES UN COMBAT PRIORITAIRE
Avec gravité, il a dénoncé une réalité inadmissible : « Il y aussi la SANTÉ des FEMMES. Il y a trop de FEMMES qui MEURENT en couches dans notre PAYS. C’est un VRAI problème. Je ne veux pas qu’une IVOIRIENNE, quand elle est ENCEINTE, au lieu d’être heureuse se demande si elle va survivre à L’ACCOUCHEMENT ou pas. Cela n’est pas normal en 2024 dans un PAYS comme le nôtre. Nous pouvons faire mieux, car il y a beaucoup de PAYS AFRICAINS qui font mieux. Il faut que la FEMME puisse ACCOUCHER dans de bonnes conditions et élever l’enfant dans de bonnes conditions et ne pas avoir PEUR quand elle est ENCEINTE. Ça, c’est un COMBAT pour moi. »
LA LUTTE CONTRE LA MORTALITÉ NÉONATALE MORTALITÉ
Ému, Tidjane Thiam a poursuivi : « Mon deuxième COMBAT, c’est la MORTALITÉ NÉO-NATALE. Il y a trop d’enfants à bas âge qui MEURENT en Côte d’Ivoire. Nos statistiques sur ce PLAN sont PIRES que celles du SÉNÉGAL et BURKINA FASO qui sont des PAYS plus PAUVRES que la CÔTE D’IVOIRE. Ce n’est pas possible et ce n’est pas tolérable. Il faut que les femmes aient des enfants en SÛRETÉ et il faut que les MATÉRIELS soient accessibles. Il faut que les ENFANTS qui naissent aient la chance de SURVIVRE. Et ça, ce n’est pas un COMBAT négociable. »
L’ÉDUCATION DES FEMMES LA CLÉ DE L’AVENIR
Pour lui, l’éducation est la priorité des priorités : « Ensuite, nous avons L’ÉDUCATION qui est la clé qui ouvre toutes les PORTES. Il faut que chaque petite FILLE en Côte d’Ivoire ait l’accès à L’ÉDUCATION. C’est quelque chose que je vais suivre personnellement tous les jours, parce que c’est L’AVENIR du PAYS. »
LES VIOLENCES CONTRE LES FEMMES
Il a condamné fermement les violences subies par les femmes : « La dernière chose qui me tient à CŒUR, ce sont les VICTIMES faites aux FEMMES parce qu’elles sont VULNÉRABLES. Si nous voulons améliorer les conditions des FEMMES, les HOMMES doivent d’abord CHANGER de COMPORTEMENT. »
LE MESSAGE HÉRITÉ D’UNE MÈRE EXCEPTIONNELLE
Rappelant un moment fort de sa vie, il a raconté : « Quand mon PÈRE était MINISTRE, il avait un conseiller FRANÇAIS, M. PINOT. Il m’a trouvé un jour à PARIS à mon BUREAU aux Champs Elysées. Il m’a dit qu’il était venu me donner un MESSAGE. Et il me dit : “Un jour, j’étais avec votre MÈRE et nous avions fait un VOL Abidjan-Paris. Et elle a dit quelque chose qu’elle ne vous a jamais dit. Elle dit : « J’ai donné au MONDE un FILS qui rendra toute L’AFRIQUE FIÈRE ». Ensuite, il m’a dit, vous êtes dans un MOMENT DIFFICILE de votre VIE, car j’étais vraiment dans un moment difficile. Il m’a dit, vous n’avez pas le droit d’abandonner le RÊVE de votre MÈRE, vous devez L’ACCOMPLIR. »
L’ENGAGEMENT POUR 2025
Son engagement est sacré : « C’est pourquoi certains sont SURPRIS de me voir LÀ. Mais, je n’ai jamais eu de DOUTE dans mon ESPRIT que j’allais REVENIR. C’est un ENGAGEMENT que je dois à ma MÈRE. Donc, c’est un ENGAGEMENT SACRÉ que je suis en train D’ACCOMPLIR aujourd’hui, quel que soit le TEMPS que cela a pris. Je dis toujours, les COURSES se jugent à L’ARRIVÉE, pas au DÉPART. Et avec l’aide de DIEU, nous allons PASSER la ligne d’arrivée en OCTOBRE 2025. Nous allons GAGNER sans PHOTO et ils le SAVENT vu toutes les MANŒUVRES, toutes les INJURES. Mais quand j’étais PETIT, ma MÈRE m’a appris que : “RÉPONDRE au COUP de PIED d’un ÂNE, c’est être ÂNE soi-même. »
CE QUE FEMME VEUT, DIEU LE VEUT !
Comme nous ne sommes pas des ÂNES, nous n’allons pas répondre au COUP de PIED de L’ÂNE. Nous allons continuer à faire ce que nous avons à faire, à dire aux IVOIRIENS ce que nous voulons faire. C’est ce qui est important. Ce que FEMME veut, DIEU le veut ! Si vous voulez que je sois PRÉSIDENT, je serai PRÉSIDENT. »
Ce discours, empreint de sincérité et de force, reflète la vision et l’engagement de Tidjane Thiam pour un avenir où les femmes sont respectées, protégées et valorisées. Un leader prêt à transformer la Côte d’Ivoire pour le bien de tous les ivoiriens et ivoiriennes.