APRNEWS: Noel Akossi Bendjo « Le RHDP est minoritaire (…)
Noel Akossi BENDJO, membre du PDCI-RDA, soutient que le RHDP est en minorité et s'engage à poursuivre jusqu'au bout pour l'intérêt du pays et des futures générations. Il met en avant l'idée que gouverner par la peur est inacceptable et que le recours au terrorisme ne peut en aucun cas être justifié pour diriger un pays. Il affirme avec force qu'ils refusent désormais d'être intimidés et qu'ils s'opposent catégoriquement à cette méthode.
Noel Akossi BENDJO (PDCI-RDA) : « Le RHDP est minoritaire (…) Nous irons jusqu’au bout, parce que nous le faisons pour notre pays, pour les générations à venir. On ne peut pas se permettre de continuer à gouverner ce pays par la terreur. C’est pas possible, c’est inacceptable… Il n’y a aucune raison qu’on accepte de continuer à se faire terroriser. C’est du terrorisme, on ne peut pas gérer un pays en terrorisant. Nous n’accepterons plus ça. »
(Autrement politique sur PDCI TV)
Le propos de Noel Akossi BENDJO, cadre du PDCI-RDA, reflète une opposition ferme au RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix), qu’il qualifie de minoritaire et accusant ce dernier de gouverner par « la terreur ».
Contexte politique ivoirien
Le PDCI, traditionnellement allié au RDR au sein du RHDP, s’est récemment éloigné en critiquant la domination du RDR et ses méthodes jugées brutales, telles que les crises post-électorales et l’exclusion politique. Les accusations de « terrorisme » font référence à des arrestations d’opposants, des atteintes aux libertés et des violences politiques, notamment lors des élections de 2020. Le PDCI tente de se positionner comme une alternative, mais son influence électorale face au RHDP reste incertaine.
Bendjo adopte un discours radical qui pourrait soit mobiliser la base du PDCI, soit indiquer une division plus profonde au sein de l’ancienne majorité présidentielle. L’utilisation du terme « terrorisme » pour décrire la gouvernance actuelle souligne un climat politique tendu. Si le PDCI persiste dans cette direction, une opposition organisée pourrait émerger, mais le RHDP conserve le pouvoir, sauf en cas d’alliance avec d’autres groupes tels que le FPI dissident ou des personnalités comme Guillaume Soro.