APRNEWS: Manipulation et trahison – Charles Blé Goudé dénonce les pratiques des politiciens aigris en Côte d’Ivoire
Charles Blé Goudé, basé à Paris, met en garde les citoyens ivoiriens contre les individus politiquement frustrés, en soulignant la distinction entre un leader politique dévoué à une vision sociétale et un individu aigri par la politique. Il conseille aux partisans de Gbagbo d'être vigilants face à ces derniers, expliquant que la véritable implication politique persiste malgré les difficultés, alors que les individus politiquement frustrés changent d'alliance pour servir leurs propres intérêts. Blé Goudé souligne la manipulation et la trahison de ces individus qui, par désillusion ou intérêt personnel, se retournent contre leurs anciens alliés pour accéder au pouvoir.
Blé Goudé Charles depuis Paris
» Ivoiriens, méfiez-vous des frustrés politiques. Nous qui avons souffert, tous les pro-Gbagbo, méfions-nous des frustrés politiques.
Un homme politique engagé, avec un projet de société pour changer le pays, est différent d’un frustré politique. L’homme politique, on le met en prison, il sort, il continue.
Le frustré politique, il était avec celui qui est au pouvoir. Il a dit tout ce qu’on peut dire pour nous humilier, pour nous mépriser. On nous met en prison, il dit c’est très bien.
On est en exil, il dit » s’ils ne se reprochent rien, ils n’ont qu’à venir! »
Et comme papa ne lui a pas donné les bonbons qu’il espérait, il quitte ce papa, et puis il vient vers nous et dit : » mettons-nous ensemble pour enlever papa. »
Blé Goudé, figure historique du camp pro-Gbagbo, cherche à unir son camp contre les alliances jugées hypocrites et à rappeler que la lutte politique doit reposer sur des convictions, pas sur des rancoeurs ou ambitions égoïstes.
Un vrai homme politique se distingue d’un « frustré » par son engagement envers un projet de société, même face à des épreuves telles que la prison ou l’exil. En revanche, un frustré politique est perçu comme opportuniste, changeant de position en fonction de ses intérêts, passant de soutenir le pouvoir et mépriser les opposants à feindre son ralliement à ces derniers par pur calcul.
Son avertissement
« Méfiez-vous de ceux qui hier nous combattaient et qui aujourd’hui prétendent nous soutenir. »