Légendaire : ce mardi, l'Inter Milan s'est qualifié pour la finale de la Ligue des champions au terme d'un combat sublime face au FC Barcelone, terminé à 4-3 après prolongation. Après avoir gâché une avance de deux buts, les Intéristes ont su arracher une prolongation à la 93e minute avant que Davide Frattesi ne libère Giuseppe-Meazza. Le 31 mai, l'Inter disputera donc sa 7e finale de C1.
C’est donc l’Inter qui attendra le PSG ou Arsenal en finale de la Ligue des champions 2025, le 31 mai prochain. Au terme d’une rencontre encore plus folle que le match aller déjà homérique, les Nerazzurri ont réussi à terrasser le Barça à domicile, grâce à une réalisation de Davide Frattesi en prolongation (4-3). Après 2023, l’Inter aura donc une nouvelle chance d’ajouter une 4e C1 à son palmarès.
Les supporters de l’Inter présents à Giuseppe-Meazza n’oublierons pas de sitôt cette demi-finale retour de Ligue des champions. Ils sont passés par toutes les émotions ce mardi avant finalement de s’offrir l’un des grands favoris de cette édition pour rallier la 7e finale de l’histoire du club en C1. Comme la semaine passée à Barcelone, les Intéristes ont été les premiers à frapper.
YANN SOMMER, HÉROS DE L’INTER
Dans une rencontre d’abord plus fermée qu’à l’aller, c’est Lautaro Martinez, le capitaine de retour de blessure, qui a ouvert le score. Sur une récupération de balle dans le camp espagnol, l’Argentin a été servi sur un plateau par Denzel Dumfries pour marquer du droit (1-0, 21e). Les Nerazzurri, accrocheurs en défense, beaucoup plus précis en transition, pensaient même avoir plié les débats après une nouvelle récupération haute, bonifiée par Martinez, qui a obtenu un penalty après intervention du VAR sur un tacle de Pau Cubarsi (44e).
Hakan Calhanoglu n’a pas tremblé pour faire le break avant le retour aux vestiaires (2-0, 45e+1). Mais les Italiens ont subi la tempête catalane en seconde période. Bien plus en retard dans leurs interventions, dépassés, les Lombards ont vu Eric Garcia, titulaire côté droit en l’absence de Jules Koundé, blessé, reprendre de volée un centre de Gerard Martin pour relancer le suspense (2-1, 54e). Pas très loin du doublé, le défenseur barcelonais a vu Yann Sommer s’illustrer une première fois (57e).
L’IMPROBABLE ACERBI, LE HÉROS FRATTESI
Mais son équipe est tout de même revenue à hauteur sur un nouveau centre parfait de Martin, repris de la tête par Dani Olmo (2-2, 60e). Un copier-coller du scénario du match aller. En pleine furie barcelonaise, c’est l’ancien Rennais Raphinha qui a pensé offrir la qualification aux siens (2-3, 87e). Mais au bout du suspense, Francesco Acerbi, le défenseur venu à la surprise générale dans la surface, a repris victorieusement un centre de Dumfries pour faire sombrer une première fois ses supporters dans l’euphorie (3-3, 90e+3).
En prolongation, le gardien suisse de l’Inter s’est montré stratosphérique (114e, 116e) pour frustrer Yamal et permettre aux siens de l’emporter, après que Frattesi a embrasé Giuseppe-Meazza. Suite à un gros travail de Marcus Thuram, qui a grandement pesé sur la défense adverse, l’Italien a profité d’une remise en retrait de Mehdi Taremi pour ajuster Wojiech Szczesny du gauche (4-3, 99e). Les Nerazzurri, au bout de l’effort, ont fini par exulter, et attendent désormais de savoir si le PSG va bien les rejoindre pour le match du titre.
