APRNEWS: La fille de R. Kelly l’accuse de violences sexuelles.
Dans un documentaire bouleversant intitulé « R. Kelly’s Karma: A Daughter’s Journey », Buku Abi, la fille du chanteur R. Kelly, a fait des révélations troublantes. Elle affirme avoir été victime d’abus sexuels de la part de son père lorsqu’elle avait 8 ou 9 ans.
Abi, née Joann Kelly, raconte un incident traumatisant : « Je me souviens juste de m’être réveillée alors qu’il me touchait. Je ne savais pas quoi faire, alors je suis restée là, faisant semblant de dormir. »
Ces allégations surviennent après que Abi ait qualifié son père de « monstre » dans une déclaration en 2019, suite à la diffusion du documentaire « Surviving R. Kelly ».
L’avocat de R. Kelly, Jennifer Bonjean, a fermement nié ces accusations, déclarant que son client « réfute catégoriquement » ces allégations. Bonjean souligne que des accusations similaires faites par l’ex-femme de Kelly avaient été jugées non fondées après une enquête du Département des Services à l’Enfance et à la Famille de l’Illinois.
Abi affirme avoir signalé les abus présumés à sa mère, Andrea Kelly, en 2009, alors qu’elle avait 10 ans. Bien qu’une plainte ait été déposée à la police, aucune charge n’aurait été retenue, apparemment en raison du délai écoulé depuis les faits présumés.
Ces nouvelles allégations s’ajoutent à une longue liste d’accusations portées contre R. Kelly. Le chanteur purge actuellement une peine de 20 ans de prison pour pornographie infantile et incitation de mineurs à des actes sexuels, en plus d’une peine de 30 ans pour crimes sexuels à New York. Il ne sera éligible à une libération qu’en 2045.
Dans le documentaire, Abi exprime son opinion sur l’incarcération de son père, déclarant que, basé sur son « expérience personnelle », la prison est un endroit « approprié » pour lui.
Cette affaire continue de soulever des questions sur la protection des mineurs dans l’industrie du divertissement et l’importance de prendre au sérieux les allégations d’abus, même lorsqu’elles concernent des personnalités publiques.