APRNEWS: La bonne nouvelle de Kuibert à Gbagbo -« Ce sont des choses qui vont se faire.. »
Si M. Gbagbo a été acquitté par la justice internationale de crimes contre l'humanité commis lors de la sanglante crise post-électorale de 2010-2011, il reste sous le coup d'une condamnation à 20 ans de prison en Côte d'Ivoire pour le "braquage" de la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO) en 2011. Cette condamnation, prononcée en 2018 alors qu'il était emprisonné à la Haye, avait entraîné la déchéance de ses droits civiques et politiques et donc sa radiation des listes électorales. Et la grâce accordée par le président Alassane Ouattara l'an dernier dans cette affaire ne change pas ce statut.
Le Président de la CEI dans une déclaration au PPA -CI
« Pour ce qui est de l’inscription du président Gbagbo sur la liste électorale, nous avons parlé de droit et d’humanité. Vous savez, il y a ce que le droit dit, et il y a ce que la convenance humaine requiert . Donc, je crois que nous nous sommes compris. Ce sont des choses qui vont se faire, peut-être à l’abri de la vue des uns et des autres. En tout cas, nous partons satisfaits. Ce sont des tels échanges que nous souhaitons parce que ça conjure le mauvais sort. Nous voudrions encore remercier cette délégation du PPA-CI.»
Radié de la liste électorale, Laurent Gbagbo refuse que son nom soit « sali »
L’ancien président reste sous le coup d’une condamnation à vingt ans de prison pour le « braquage » de la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest en 2011.
Le climat politique s’est à nouveau tendu
Cette condamnation, prononcée en 2018 alors qu’il était emprisonné à La Haye, avait entraîné la déchéance de ses droits civiques et politiques et donc sa radiation des listes électorales. « On n’a pas mis mon nom sur la liste électorale prétextant que j’ai été condamné après un procès parce que j’aurais braqué la BCEAO. Je réfute avec vigueur une telle accusation », a lancé l’ancien président, dans une déclaration d’une quinzaine de minutes.