APRNEWS: Joel N’Guessan du RHDP dénonce l’exclusion – Les conséquences pourraient être pires que la crise de 2011

APRNEWS: Joel N’Guessan du RHDP dénonce l’exclusion – Les conséquences pourraient être pires que la crise de 2011

Joël N'Guessan, membre du RHDP, exprime des préoccupations concernant l'exclusion de figures politiques telles que Tidjane Thiam, Laurent Gbagbo, Blé Goudé et Soro Guillaume. Il met en garde contre les graves conséquences d'une telle exclusion, qui pourraient déclencher une crise nationale plus grave que celle de 2011. Il condamne fermement toute forme d'exclusion, soulignant les injustices sociales qui en découlent, et appelle les juges à examiner minutieusement les situations avant de prendre des décisions. N'Guessan partage son vécu des violences de 2011 et critique ceux qui soutiennent l'exclusion pour protéger leurs intérêts acquis, soulignant que ces individus fortunés et influents cherchent à maintenir leur pouvoir en poussant Alassane Ouattara à briguer un autre mandat présidentiel.

L’exclusion politique en Côte d’Ivoire est examinée à travers plusieurs cas, notamment celui de Tidjane Thiam du PDCI, exclu des listes électorales en raison de sa nationalité, et de personnalités comme Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro, exclus pour des condamnations antérieures. Malgré leur acquittement par la CPI, ils font face à des peines en Côte d’Ivoire. La Commission Électorale a refusé de réviser les listes avant les élections d’octobre 2025, et une amnistie présidentielle pour leur réintégration est peu probable.

Les exclusions politiques en Côte d’Ivoire sont comparées à celles de 2011 par N’Guessan, mettant en garde contre le risque d’une crise nationale similaire à celle ayant causé 3 000 morts. La mobilisation sociale du PDCI à Abidjan en juin 2025 dénonce les manœuvres visant à éliminer les opposants, avec des slogans anti-corruption et pro-Titi président. L’analyste Akindès souligne que ces exclusions creusent le fossé entre les jeunes et une élite politique perçue comme déconnectée.

N’Guessan accuse certains juges de jouer un rôle politique nuisible en refusant des certificats de nationalité et en privant des acteurs de leurs droits civiques. Il dénonce également des cadres du RHDP qui poussent Ouattara à briguer un quatrième mandat pour protéger leurs intérêts économiques. En réponse, le RHDP affirme que la CEI et la justice agissent de manière indépendante, rejetant les accusations d’ingérence. Le député Mamadou Touré encourage l’opposition à recourir aux voies parlementaires pour résoudre les problèmes soulevés.

Le PDCI et le PPA-CI rejettent l’idée de présenter un candidat de substitution pour éviter une exclusion systématique. Une coalition appelée CAP-CI regroupe plusieurs partis, dont le PDCI et le COJEP, avec deux candidats éligibles, mais aucun consensus n’a été trouvé pour soutenir un seul candidat. Malgré les pressions internationales exercées par le PPA-CI pour réinscrire Gbagbo, une décision de la Cour africaine des droits de l’homme en ce sens n’a pas abouti.

l’inclusion est cruciale pour éviter l’injustice sociale selon N’Guessan, car l’exclusion de leaders clés menace la crédibilité des élections et alimente un ressentiment dangereux. Le rôle d’Ouattara est crucial, car sa décision sur une amnistie ou un dialogue politique peut avoir un impact majeur, bien qu’aucun signe de compromis ne soit apparu. Sans réintégration des exclus d’ici août 2025, la Côte d’Ivoire risque une escalade de violences, une division persistante et une légitimité électorale compromise, rappelant les troubles de 2011.

« Les mêmes CAUSES produisant les mêmes EFFETS, je ne reste convaincu que L’EXCLUSION de certains ACTEURS POLITIQUES aboutira à une CRISE au PLAN NATIONAL qui, si l’on n’y prend garde, sera plus MEUR.TRIÈRE que celle qu’on a connue en 2011. C’est la raison pour laquelle je DÉNONCE toute EX.CLUSION. Car EXCLURE les GENS, c’est créer le LIT de L’INJUSTICE SOCIALE. Ils sont nombreux les IVOIRIENS qui partagent mon point de vue mais qui n’ont pas l’occasion de le dire HAUT et F.ORT. Je signe et je persiste, les EXCLUSIONS sont dommageables.On a vu tout ce que ça nous a causé par le PASSÉ. J’interpelle à cet effet, les MAGISTRATS qui, au lieu de prendre des DÉCISIONS liées à la JUSTICE, s’emploient essentiellement à EX.CLURE. Je vous fais remarquer que ce sont certains MAGISTRATS qui sont à la base de tous les PRO.BLÈMES que nous avons connus dans ce PAYS.

Ce sont les MAGISTRATS qui ont décidé qu’on ne délivre pas un CERTIFICAT de NATIONALITÉ à TIDJANE THIAM. Ce n’est pas moi. Ce sont les MAGISTRATS. Ça veut dire que si demain, il y a des TROUBLES dans le PAYS, les PREMIERS RESPONSABLES, ce sont les MAGISTRATS. C’est pour cela que j’exhorte les MAGISTRATS à bien analyser les SITUATIONS avant de prendre des DÉCISIONS. Quand on prend une DÉCISION pour PRIVER un ACTEUR POLITIQUE de ses DROITS CIVIQUES et POLITIQUES , certes ça peut se comprendre. Mais il faut se RÉFÉRER au PASSÉ pour se dire que ce type de DÉCISIONS avait causé d’énormes DÉ.GÂTS à la SOCIÉTÉ IVOIRIENNE. Je ne souhaite pas que les IVOIRIENS revivent, ce qu’ils ont VÉCU.

Mon CHAUFFEUR et mes GARDES du CORPS ont été T.UÉS sous mes yeux en 2011. Je ne veux plus REVIVRE cela. Vous VERREZ que c’est ceux qui n’ont pas SUBI de PRÉJUDICES pendant la CRISE POSTÉLECTORALE de 2011 qui cautionnent l’idée D’EX.CLUSION. Moi, je suis totalement contre ça.

Au RHDP, certains veulent que le Président ALASSANE OUATTARA soit CANDIDAT pour PRÉSERVER leur PRIVILÈGE acquis. Le président OUATTARA n’est pas leur PRÉOCCUPATION. ils veulent que le président OUATTARA soit CANDIDAT juste pour leur permettre de CONSERVER ce qu’ils ont . De très GROS PRIVILÈGES.
Ces PERSONNES ont obtenu de GROS MARCHÉS et sont MULTI MILLIARDAIRE . Ce sont elles qui sont au FR.ONT pour que le président OUATTARA parte pour un AUTRE MANDAT.»

 

Catégories
Étiquettes
Partager ceci

Commentaires

Mots-clés (0)