
APRNEWS: « Je n’avais pas de deal avec le gouvernement ivoirien.. » Charles Blé Goudé
Charles Blé Goudé a récemment partagé des détails inédits sur son départ de la Côte d'Ivoire en 2011, son arrestation, sa détention à la DST et son transfert à la CPI. Il a déclaré qu'il avait quitté le pays avec l'aide du général Dogbo Blé, contrairement aux rumeurs précédentes impliquant d'autres personnalités politiques. Après avoir été arrêté au Ghana en 2013, il a passé 14 mois à la DST avant d'être transféré à la CPI. Blé Goudé a nié tout accord avec le gouvernement ivoirien et a souligné que la CPI n'a pas brisé son engagement politique, mais l'a renforcé.
Charles Blé Goudé révèle des détails sur son exil, son arrestation et son transfèrement à la CPI
« Comprenez donc que je n’avais pas de deal avec le gouvernement ivoirien, comme cela a été prétendu. Quand on a un deal avec un gouvernement, on n’est pas condamné à 20 ans de prison ».
Dans une récente vidéo partagée par un confrère, Charles Blé Goudé, figure politique ivoirienne et leader du Congrès pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP), a levé le voile sur les circonstances entourant sa sortie de la Côte d’Ivoire lors de la crise post-électorale de 2011, son exil, son arrestation, sa détention à la DST et son transfèrement ultérieur à la Cour pénale internationale (CPI). Ces révélations, faites 12 ans après les événements, apportent un éclairage nouveau sur son parcours tumultueux et soulèvent des questions sur la justice et la politique en Côte d’Ivoire.
Explorerons en détail les déclarations de Charles Blé Goudé et les implications de ses révélations sur son passé et son engagement politique.
Les détails de l’exil
Charles Blé Goudé a partagé dans la vidéo comment il est sorti de la Côte d’Ivoire, mettant en lumière le rôle du général Dogbo Blé dans son évasion. Contrairement aux spéculations antérieures, il a affirmé ne pas avoir bénéficié de la protection de personnalités politiques telles que feu Wattao ou Guillaume Soro. Cette révélation jette un nouvel éclairage sur les alliances et les dissensions au sein de la sphère politique ivoirienne à l’époque.
La détention à la DST et le transfèrement à la CPI
Blé Goudé a également partagé des détails sur son séjour au Ghana en tant que fugitif, soulignant les pressions exercées sur lui en raison des mandats d’arrêt internationaux et des sanctions qui pesaient sur lui. Son arrestation en 2013 et sa détention à la DST ont été des moments clés de son parcours, notamment en révélant ses voisins de cellule, tels que feu Jean-Yves Dibopieu et Jean-Noël Abéhi. Son transfèrement ultérieur à la CPI a marqué un tournant dans sa lutte pour prouver son innocence et défendre ses convictions politiques.
Réflexions sur la justice et la politique
Les déclarations de Charles Blé Goudé remettent en question les narratives précédentes sur son exil et son arrestation, soulignant son absence de deal avec le gouvernement ivoirien malgré les spéculations. Sa comparaison avec d’autres personnalités graciées après la crise post-électorale met en lumière les contradictions et les ambiguïtés entourant les décisions de justice et les politiques de réconciliation en Côte d’Ivoire. Sa vision de la CPI comme un « nouveau commencement » souligne sa détermination à poursuivre son combat politique malgré les épreuves.
Les récentes révélations de Charles Blé Goudé offrent un aperçu fascinant de son parcours tumultueux, de son exil à son arrestation et son transfèrement à la CPI. Ces déclarations remettent en question les récits établis et soulèvent des questions sur la justice et la politique en Côte d’Ivoire. Alors que Blé Goudé affirme que la CPI a renforcé son engagement politique, ses propos soulignent l’importance de la vérité et de la transparence dans la compréhension des événements passés.