
APRNEWS: Emma Lohouès réclame 850 millions pour atteinte à son image
Emma Lohouès demande 850 millions de francs CFA à Ibrahim Touré pour atteinte à son image, en réponse à une action en justice où Touré réclamait 250 millions pour des dégradations sur une maison louée à Lohouès. L'actrice affirme que des publications mensongères ont nui à sa réputation et à ses activités professionnelles, portant atteinte à son statut d'influenceuse. Ses avocats soulignent que Touré a cherché à ternir délibérément sa réputation, mettant en lumière les défis des personnalités publiques en matière de gestion d'image et l'importance du droit à l'honneur en Côte d'Ivoire. La décision du tribunal pourrait avoir un impact significatif sur la protection des personnalités publiques contre les atteintes à leur image dans un monde où l'information circule rapidement et sans vérification.
L’affaire qui oppose l’actrice et entrepreneure ivoirienne Emma Lohouès à Ibrahim Touré, un opérateur économique de renom, a pris une tournure inattendue. En 2024, Ibrahim Touré avait traîné Emma Lohouès devant les tribunaux, réclamant la somme de 250 millions de francs CFA pour des préjudices qu’il attribuait à des dégradations sur la maison qu’il louait à la célèbre influenceuse. Cependant, cette affaire ne fait que commencer.
Suite à cette première action en justice, Emma Lohouès a décidé de riposter. Dans une démarche audacieuse, elle a fait appel de la décision rendue le 19 décembre 2024 par le Tribunal du Commerce d’Abidjan et a contre-attaqué en demandant la somme faramineuse de 850 millions de francs CFA. Cette demande se fonde sur ce qu’elle qualifie d’atteinte grave à son image publique.
Lohouès, consciente de son statut d’influenceuse reconnue et suivie par des milliers de personnes sur les réseaux sociaux, affirme que le litige entre elle et Ibrahim Touré a été porté sur la place publique d’une manière injuste et abusive. Elle dénonce notamment des « publications au contenu mensonger » qui visent à la dénigrer et à l’injurier. Ces allégations ont eu des répercussions non seulement sur sa réputation personnelle mais aussi sur ses activités professionnelles.
Dans un contexte où l’image est primordiale pour les personnalités publiques comme Emma Lohouès, cette affaire soulève des questions cruciales concernant la protection contre les atteintes à l’image et aux droits d’une personne face aux accusations publiques. La défense d’Emma Lohouès s’appuie également sur le principe selon lequel tout individu doit être protégé contre toute forme de diffamation ou d’injure qui pourrait nuire à sa réputation.
Les avocats de l’actrice soutiennent que les actions d’Ibrahim Touré constituent non seulement une atteinte directe à son image mais également une tentative délibérée de ternir sa réputation dans un milieu où chaque interaction peut avoir un impact significatif sur sa carrière. Ils entendent donc plaider avec force en faveur d’un dédommagement conséquent pour compenser les dommages subis.
Cette affaire met en lumière non seulement les défis auxquels font face les personnalités publiques en matière de gestion de leur image mais aussi l’importance croissante du droit à l’honneur dans le paysage juridique ivoirien. Alors que le procès se poursuit, il sera intéressant d’observer comment cette situation évoluera et quelles seront les implications pour toutes les parties impliquées.
Emma Lohouès se positionne fermement dans ce combat pour défendre son intégrité et son honneur face aux accusations portées par Ibrahim Touré. La décision finale du tribunal pourrait établir un précédent important concernant la protection des personnalités publiques contre les abus liés aux atteintes à leur image dans un monde où l’information circule rapidement et souvent sans vérification préalable.