APRNEWS: Donald Trump envisage de gracier P. Diddy dans l’affaire de crimes sexuels

APRNEWS: Donald Trump envisage de gracier P. Diddy dans l’affaire de crimes sexuels

Alors que P. Diddy, figure de l'industrie musicale américaine, est actuellement en plein procès pour divers crimes sexuels, le président américain Donald Trump n’a pas exclu ce vendredi de gracier le magnat du hip-hop, qui risque la prison à vie.

Epargné par le président lui-même ? Depuis la Maison Blanche à Washington, Donald Trump s’est invité ce vendredi dans les débats autour de P. Diddy, n’excluant pas d’accorder sa grâce présidentielle à cette figure de l’industrie musicale américaine, qui a longtemps joui d’une grande aura dans le milieu du hip-hop mais risque aujourd’hui la prison à vie pour trafic sexuel et entreprise criminelle.

«Je ne sais pas. J’examinerai certainement les faits», a répondu le président américain à la question d’un journaliste sur le sujet, lors d’un échange avec la presse dans le Bureau ovale. «Si je pense que quelqu’un a été injustement traité, qu’il m’aime ou qu’il ne m’aime pas n’aurait aucun impact sur moi», a ajouté le président, qui a déjà volontiers usé de son pouvoir de grâce. Donald Trump a aussi raconté avoir connu le rappeur mais qu’il ne lui avait «plus parlé depuis des années».

UN PROCÈS QUI CONTINUE

En parallèle de cette déclaration déconcertante, dans la salle d’audience du tribunal fédéral de Manhattan vendredi, l’un des avocats de P. Diddy, Brian Steel, a tout fait pour miner la crédibilité de Mia, une ancienne assistante du fondateur du label Bad Boy Records, dont le témoignage jeudi a été marquant.

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Mia, qui témoignait à visage découvert devant le jury mais avec un prénom d’emprunt pour protéger son anonymat, a raconté comment son travail, entre 2009 et 2017, était devenu un «cauchemar». Il lui fallait protéger la compagne du rappeur, la chanteuse Cassie, de ses accès de rage ou la soigner quand il la frappait. L’assistante elle-même a dit avoir subi de nombreuses violences, dont des viols de P. Diddy, des épisodes dont elle a livré, tête baissée, un récit douloureux jeudi.

Brian Steel a confronté Mia à l’image beaucoup plus positive qu’elle donnait sur les réseaux sociaux. Sur un écran du tribunal, ont défilé des publications sur son compte personnel Instagram où elle rend hommage à «Puff» ou «Puff Daddy», les autres noms de P. Diddy, «un phénomène culturel hors-normes». Sans oublier les messages affectueux à chacun de ses anniversaires.

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«Vous mettez de côté le fait qu’il vous a agressée sexuellement? Vous mettez de côté qu’il a commis l’impensable? Vous mettez de côté le fait que vous viviez dans la terreur?», a lancé l’avocat. «C’est votre violeur», a-t-il ajouté. Sans jamais sembler bousculée, Mia a répondu par l’affirmative, relisant même ses messages de l’époque en y mettant un ton enjoué.

«Instagram est un endroit où vous montrez à quel point votre vie est géniale, même si ce n’est pas vrai», a-t-elle expliqué. «Bien sûr que l’on poste les bons moments.»

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