
APRNEWS: Dix arguments factuels récents illustrant des manipulations politiques
Des exemples récents soulignent des manipulations politiques, tels que la crise gouvernementale en France avec la démission de Lecornu, la gestion contestée des réformes sociales, la restriction de la liberté d'expression en Tunisie, l'opacité dans l'attribution des marchés publics au Mali, et l'inaction de la FIFA face à Israël. Ces cas démontrent des pratiques visant à maintenir le pouvoir en contournant les règles et à influencer les processus politiques, mettant en péril la démocratie et les libertés.
Dix arguments factuels récents illustrant des manipulations politiques
Crise du gouvernement Lecornu (2025)
La nomination et la démission précipitée de Sébastien Lecornu, moins d’un mois après sa prise de fonction, démontrent comment des calculs partisans et des jeux d’appareils ont empêché la formation d’un gouvernement stable, au détriment de l’intérêt général.
Gestion controversée des réformes sociales en France
La présentation et l’adoption brutale de la réforme des retraites, malgré une forte opposition sociale, ont été entachées d’utilisation stratégique du 49.3 et d’une communication manipulatrice visant à diviser l’opinion publique et à imposer un calendrier politique strict.
Restriction de la liberté d’expression en Tunisie (2025)
La condamnation à mort de Saber Chouchane pour des messages critiques sur Facebook illustre un usage autoritaire de la justice visant à contrôler l’opinion publique et à réduire au silence l’opposition, sous prétexte de maintien de la sécurité de l’État.
Absence de transparence dans l’attribution des marchés publics au Mali
La passation par entente directe d’un marché stratégique aux mains de la société chinoise EMPTECH, sans appel d’offres, ni critères publiés, montre une manipulation visant à contourner les règles pour favoriser certains acteurs au détriment des principes de bonne gouvernance.
Non-réaction de la FIFA face à la pression internationale sur Israël (2025)
La FIFA, sous la présidence d’Infantino, a évité de prendre position malgré les appels à la suspension d’Israël liée au conflit à Gaza, illustrant une stratégie de neutralité affichée mais probablement dictée par des enjeux politiques et économiques cachés, au détriment des principes éthiques attendus dans le sport.
La crise en Guinée et la candidature de Condé (2024-2025)
Le président Alpha Condé a tenté de se faire réélire en modifiant la Constitution en 2022 pour lever la limite du mandat, suscitant une crise institutionnelle. La manipulation des lois électorales, combinée à des arrestations arbitraires d’opposants, illustre un contrôle accru du pouvoir au détriment de la démocratie.
L’élection présidentielle en Côte d’Ivoire (2025)
Le régime d’Alassane Ouattara a été critiqué pour la gestion opaque du processus électoral, notamment la disqualification de certains candidats et la suppression de listes électorales dans plusieurs régions, ce qui semble favoriser la réélection du président et affaiblir l’opposition.
Le coup d’État au Burkina Faso (2023)
Le renversement du président Roch Marc Christian Kaboré par les militaires a été précédé de manipulations politiques, dont la militarisation accrue et la popularisation d’un discours sécuritaire biaisé, permettant aux militaires de s’installer dans le pouvoir sous prétexte de lutter contre le terrorisme.
La gestion de la crise au Mali (2024-2025)
Les autorités maliennes ont régulièrement déformé la situation sécuritaire pour justifier des mesures d’exception et l’extension de leur pouvoir, tout en limitant la liberté de la presse et en manipulant les chiffres officiels concernant les attaques terroristes et le nombre d’étrangers présents dans le pays.
La répression en Érythrée et en Éthiopie (2023-2025)
Les gouvernements de ces deux pays ont fortement réduit l’espace civique en manipulant la violence et les crises ethniques pour justifier des lois d’état d’urgence, emprisonnant arbitrairement des opposants et contrôlant strictement les médias afin de verrouiller leur pouvoir au détriment de la démocratie.
Ces illustrations récentes mettent en évidence que, dans de nombreux pays africains, les dirigeants usent de tactiques de manipulation afin de maintenir leur emprise sur le pouvoir, réduire les contestations et influencer les élections, souvent au détriment de la démocratie. Elles illustrent comment, dans divers domaines, que ce soit politique ou institutionnel, des manœuvres sont employées pour influencer les processus, restreindre les libertés ou orienter les choix en faveur d’intérêts spécifiques.
