
APRNEWS: Démocratie en « danger » – La FIDHOP et la PEC-CI demandent une action de l’ONU en Côte d’Ivoire
La FIDHOP et la PEC-CI, deux organisations de défense des droits de l'homme en Côte d'Ivoire, ont exprimé leurs préoccupations quant à un éventuel "4ème mandat" du président Alassane Ouattara, du parti au pouvoir, et ont appelé à l'attention de l'ONU et de la communauté internationale. La controverse entourant le troisième mandat du président en 2020 a soulevé des craintes quant à une nouvelle candidature en 2025, malgré les limites constitutionnelles. La société civile et l'opposition dénoncent cette situation comme une "dérive monarchique" et appellent à une vigilance renforcée contre les répressions politiques et les manipulations électorales présumées, plaidant pour des élections libres en 2025 et une médiation internationale pour éviter les crises post-électorales.
Une situation politique sensible en Côte d’Ivoire, impliquant des mouvements de défense des droits de l’homme comme la FIDHOP (Fondation ivoirienne pour l’observation et la surveillance des Droits de l’Homme et de la vie publique) et la PEC-CI (La Plateforme Pour l’Engagement Citoyen de Côte d’Ivoire (PEC-CI)). Ces organisations ont alerté sur les risques liés à un éventuel » 4ème mandat » du président Alassane Ouattara (RHDP, parti au pouvoir), ainsi que sur les dérives autoritaires
La FIDHOP et la PEC-CI deux mouvements des droits de l’homme interpellent l’ONU et la communauté internationale à un regard sur les agissements du parti au pouvoir et à la renonciation de la candidature à 4ème mandat du Président Ouattara
La controverse entourant » le troisième mandat » du président Ouattara en 2020, justifié par une réinterprétation constitutionnelle, a suscité des craintes quant à une nouvelle candidature en 2025, malgré les limites théoriques imposées par la Constitution ivoirienne selon l’opposition et plusieurs analystes politique . La société civile et l’opposition dénoncent cette situation comme une « dérive monarchique », exprimant ainsi leur inquiétude face à une possible prolongation du pouvoir présidentiel.
La FIDHOP et la PEC-CI ont appelé à une vigilance renforcée de la part de l’ONU et de la communauté internationale face aux répressions politiques, aux restrictions des libertés et aux manipulations électorales présumées. Ils ont également plaidé en faveur d’une médiation internationale pour prévenir de futures crises post-électorales, citant les exemples des années précédentes.
‘ONU, l’Union Africaine et la CEDEAO surveillent la situation en Côte d’Ivoire, mais leurs actions restent limitées pour le moment. Des organisations non gouvernementales telles qu’Amnesty International et Human Rights Watch ont émis des avertissements concernant les violations des droits de l’homme dans le pays.
La société civile cherche à éviter toute manipulation de la constitution et à assurer des élections libres en 2025, tandis que l’opposition pourrait intensifier sa mobilisation si Ouattara se présente à nouveau sans les acteurs de l’opposition sur la liste électorale