APRNEWS: De Baron de la drogue à footballeur professionnel pour se cacher
L’Uruguayen Sebastian Marset a trouvé une façon plutôt originale de se cacher. Personnage important dans le monde du trafic de drogue, il utilisait le club du Deportivo Capiatà pour se cacher et blanchir son argent.
Dans un article consacré à l’Uruguayen Sebastian Marset, le Washington Post raconte la folle histoire de ce baron de la drogue qui a choisi comme couverture le monde du football, plus précisément en tant que joueur.
Âgé de 33 ans, le « footballeur » est considéré comme l’un des principaux fournisseurs de cocaïne en Europe. Habitué à changer d’identité, il a échappé à plusieurs reprises, durant des années, aux polices d’Amérique du Sud, le plus récemment en décembre dernier en Bolivie. L’Uruguayen a plusieurs cordes à son arc pour éviter de se faire attraper, mais aussi pour blanchir son argent.
Dans un article consacré à l’Uruguayen Sebastian Marset, le Washington Post raconte la folle histoire de ce baron de la drogue qui a choisi comme couverture le monde du football, plus précisément en tant que joueur.
Parmi ses différentes astuces, il sponsorise notamment des clubs de football pour le blanchiment d’argent de son trafic de drogue. Il se sert également de son argent pour s’offrir le silence de plusieurs personnes dans des clubs de football et ainsi rester caché.
De cette manière, l’homme placé sur la liste des fugitifs d’Interpol a investi au Deportivo Capiatà, club de deuxième division paraguayenne, relégué par la suite. Joueur de cette équipe, Sebastian Marset est soupçonné d’avoir offert deux yachts et une maison à l’entraîneur de l’époque, avant de pousser le conseil d’administration à l’accepter comme joueur de l’équipe, selon le média national El Observador .
Sur le terrain, il aurait effectué six matchs, pour un pénalty manqué, avec le numéro 10 dans son dos. Un numéro obtenu en offrant 9 000 € à celui qui en était le porteur. Surpris de le voir arriver aux entraînements à bord de sa Lamborghini Huracán, ses coéquipiers auraient malgré tout ignoré son identité. Quant au vice-président du club, Óscar Barreto, il a nié tout lien avec le baron de la drogue, présentant des bilans financiers sans mouvements suspects.