
APRNEWS: Danièle Boni-Claverie dénonce l’attitude du pouvoir en pleine période de tensions préélectorales
Dans un contexte politique tendu, il est crucial que les acteurs, qu'ils soient au pouvoir ou dans l'opposition, évitent les discours excessifs et haineux. Plutôt que de s'accuser mutuellement, il est essentiel de se comporter de manière responsable pour briser le cycle de violence en cours, surtout dans un pays en développement fragile. La communication est essentielle pour apaiser les tensions préélectorales, et il est nécessaire de nettoyer les listes électorales de toute irrégularité. Il est également primordial de réformer une commission électorale sujette à la méfiance et aux suspicions, au lieu de l'imposer de force.
« Le climat politique tendu amène certains, qu’ils soient du pouvoir ou de l’opposition à tenir des propos exagérés, belliqueux ou haineux. Plutôt que de perdre son temps à accuser l’autre, il serait plus sain de se comporter tous en responsables, soucieux de rompre le cycle de violence qui est en train de s’instaurer. N’oublions pas qu’un pays en voie de développement comme le nôtre reste fragile… »
L’ancienne ministre de l’information soulève des questions sur l’attitude du régime du RHDP face à la crise en cours, soulignant l’importance de la communication pour prévenir les tensions préélectorales. Elle critique le gouvernement et le parti au pouvoir pour leur rigidité et leur silence face aux critiques de l’opposition, soulignant que la paix ne devrait pas être considérée comme un luxe mais comme une nécessité.
« Pourquoi le gouvernement et le parti au pouvoir campent-t-ils sur leurs positions ? Figés, sourds et muets devant les observations de l’opposition alors que nous savons que les tensions préélectorales viennent souvent d’un manque de communication… ».
, « La recherche de la paix doit nous amener à nous asseoir et ensemble à nettoyer la liste électorale de toutes ses anomalies… »
« Pourquoi s’entêter à nous imposer une commission électorale qui ne suscite que méfiance et soupçon alors qu’il est encore temps de la réformer ? ».