APRNEWS: Côte d’Ivoire – Soumaïla Brédoumy (PDCI-RDA) aurait quitté le pays pour éviter une arrestation

APRNEWS: Côte d’Ivoire – Soumaïla Brédoumy (PDCI-RDA) aurait quitté le pays pour éviter une arrestation

L’information émane du média français Le Monde : Soumaïla Brédoumy, porte-parole du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), aurait quitté le pays ces derniers jours pour échapper à une arrestation imminente. Une révélation qui intervient dans un climat de forte tension politique à l’approche de la présidentielle d’octobre 2025.  Selon plusieurs sources concordantes, Brédoumy serait dans le viseur des autorités ivoiriennes, tout comme plusieurs cadres et militants de son parti. Depuis début juin, cinq jeunes responsables du PDCI-RDA ont été arrêtés et placés sous mandat de dépôt. Deux autres affirment avoir échappé à une tentative d’enlèvement à leur domicile. “Selon nos informations, le porte-parole du PDCI, Soumaïla Brédoumy, a de son côté quitté le pays ces derniers jours pour éviter une arrestation”, a publié le média français Lemonde ce lundi 14 juillet 2025.  Premier interpellé, Innocent Yao, responsable de la jeunesse rurale du parti, a été inculpé pour “atteinte à la sûreté de l’État”, dans le cadre d’une affaire liée à l’élection présidentielle de 2020. Les quatre autres jeunes militants sont poursuivis pour “trouble à l’ordre public” et “provocation de trouble à l’ordre public”, après la publication d’une vidéo dans laquelle Henri Joël dri Kouadio, président de la branche scolaire et universitaire du parti, appelait la jeunesse à se mobiliser.  L’avocat des mis en cause, Me Emile Suy Bi Gohoré, dénonce une procédure politiquement motivée et une atteinte grave à la liberté d’expression. Dans un communiqué, le président du Groupe parlementaire PDCI-RDA, Simon Doho, a exprimé de vives inquiétudes quant à ce qu’il qualifie de “projet d’arrestation ciblée” visant plusieurs responsables du parti, dont le député Brédoumy Soumaïla Traoré.

Soumaïla Brédoumy (PDCI-RDA) quitte le pays dans un contexte de tension politique

Le porte-parole du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), Soumaïla Brédoumy, a récemment quitté la Côte d’Ivoire pour éviter une arrestation imminente redoutée par ses proches et son parti. Cette décision intervient dans un contexte de tensions croissantes avant l’élection présidentielle d’octobre 2025 en Côte d’Ivoire. En plus de Brédoumy, d’autres membres et militants du PDCI-RDA seraient également visés par des procédures judiciaires ou des menaces d’arrestation, selon diverses sources.

Depuis début juin 2025, cinq jeunes responsables du PDCI-RDA ont été arrêtés et incarcérés, tandis que deux autres ont échappé à une tentative d’enlèvement. Parmi les personnes arrêtées, Innocent Yao, responsable de la jeunesse rurale, a été inculpé pour « atteinte à la sûreté de l’État » dans le cadre d’une enquête liée à l’élection présidentielle de 2020. Les quatre autres militants font face à des accusations de « trouble à l’ordre public » et « provocation à trouble à l’ordre public » en relation avec une vidéo incitant la jeunesse à se mobiliser.

Le PDCI-RDA, à travers son président du Groupe parlementaire Simon Doho, condamne un supposé plan d’arrestations sélectives visant à réprimer l’opposition avant une élection cruciale. L’avocat des accusés dénonce une manipulation politique et une violation de la liberté d’expression. Le parti appelle à une mobilisation nationale et internationale pour alerter sur les menaces que ces actions font peser sur la stabilité sociale et le processus démocratique en Côte d’Ivoire.

À l’approche de l’élection présidentielle d’octobre 2025, la Côte d’Ivoire est confrontée à une tension politique caractérisée par une méfiance importante entre le gouvernement et l’opposition, ainsi que par des inquiétudes quant à un possible blocage du processus politique. Le PDCI-RDA et d’autres partis politiques expriment leurs préoccupations concernant les arrestations arbitraires, les tentatives d’intimidation et les possibles irrégularités dans la préparation des élections.

La situation reste donc particulièrement tendue, avec une opposition qui dénonce un acharnement judiciaire et des voix qui s’élèvent pour réclamer davantage de garanties sur le respect des libertés publiques et la transparence du processus électoral

Catégories
Étiquettes
Partager ceci

Commentaires

Mots-clés (0)