APRNEWS: Corruption en Côte d’Ivoire – Aucun pays ne se retrouve sur les listes du Gafi par maraboutage

APRNEWS: Corruption en Côte d’Ivoire – Aucun pays ne se retrouve sur les listes du Gafi par maraboutage

« Aucun pays ne se retrouve sur les listes du Gafi par maraboutage, par envoûtement ou après avoir écouté du DJ Arafat »… Régis ZAGBADI nous a enlevé l’ossature de notre argumentaire. Comment ça ce n’est pas par maraboutage? Moi qui comptais demander qu’on interdise formellement à tout assujéti d’écouter du Berius Saman. Ça c’était pour l’instant dérision.

« Aucun pays ne se retrouve sur les listes du Gafi par maraboutage, par envoûtement ou après avoir écouté du DJ Arafat »… Régis ZAGBADI nous a enlevé l’ossature de notre argumentaire. Comment ça ce n’est pas par maraboutage?
Moi qui comptais demander qu’on interdise formellement à tout assujéti d’écouter du Berius Saman.
Ça c’était pour l’instant dérision.

𝗣𝗹𝗮𝗰𝗲 𝗮𝘂𝘅 𝗾𝘂𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝘀𝗲́𝗿𝗶𝗲𝘂𝘀𝗲𝘀.
Bien que les autorités ivoiriennes aient travaillé intensément pour éviter la liste grise, cela n’a pas suffi. Pourquoi? Voici quelques constats qui peuvent guider la discussion :

𝗔𝗻𝗻𝗼𝗻𝗰𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗶𝗻𝘀𝗰𝗿𝗶𝗽𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗹𝗶𝘀𝘁𝗲 𝗴𝗿𝗶𝘀𝗲 : L’information est venue des médias internationaux basé sur le communiqué officiel du GAFI, sans déclaration préalable des autorités ivoiriennes. Un communiqué officiel du Gouvernement de Côte d’Ivoire, expliquant brièvement la situation et les actions prévues, aurait permis de maîtriser le narratif. Il est crucial de garder la maîtrise des informations qui nous concernent et de ne pas laisser cette responsabilité à des tiers. Il faut toujours se donner l’opportunité de raconter « SON » histoire

𝗠𝗮𝗻𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗲 𝘀𝗲𝗻𝘀𝗶𝗯𝗶𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲 : La population peine à saisir les enjeux du blanchiment de capitaux. Une campagne de sensibilisation renforcée permettrait de transformer chaque citoyen ivoirien en ambassadeur de la lutte contre le blanchiment. Il est essentiel que les citoyens comprennent les impacts de ces pratiques pour soutenir les efforts nationaux.

𝗥𝗲𝘀𝗽𝗼𝗻𝘀𝗮𝗯𝗶𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗳𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹𝘀 𝗮𝘀𝘀𝘂𝗷𝗲𝘁𝘁𝗶𝘀 : Bon nombre de professionnels régulés ignorent leurs obligations, et l’absence de sanctions a peu incité à la conformité. Des réformes sont nécessaires pour responsabiliser les professions régulées. Par exemple, les banques encourent des amendes importantes en cas de manquement, ce qui peut entraîner des changements de direction et même le retrait de licences. Mais qu’en est-il des autres professions assujetties? A-t-on déjà vu une agence immobilière sanctionnée pour n’avoir pas dénoncé une transaction suspecte? Combien de notaires remplissent réellement leurs déclarations de soupçons?

Dans de nombreux pays, les avocats protègent jalousement leur secret professionnel et ont souvent contesté l’obligation de déclarer des soupçons, parfois jusqu’à la Cour suprême. Lorsqu’ils ont été déboutés, certains ont opté pour l’autodiscipline en lieu et place de la supervision par une autorité extérieure, préférant contrôler eux-mêmes la conformité de leurs membres et en assurer les sanctions. La question de l’efficacité de l’autorégulation reste cependant posée.

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