APRNEWS: Candidat à la Présidence de la République -« Mes amis ne m’appellent plus… »

APRNEWS: Candidat à la Présidence de la République -« Mes amis ne m’appellent plus… »

Vincent Toh Bi Irié met en lumière les effets néfastes d'un climat politique empreint de violence et de peur, notant comment sa candidature à la Présidence a entraîné un isolement de ses proches par crainte de représailles. Il souligne les conséquences d'un environnement politique toxique caractérisé par la contestation et la polarisation, décourageant ainsi l'engagement citoyen. Ces dynamiques nuisent à la démocratie en limitant la diversité des opinions et la participation des citoyens. Toh Bi appelle à apaiser les tensions, assurer la sécurité des acteurs politiques et promouvoir un dialogue respectueux pour renforcer le processus démocratique, un défi partagé par de nombreuses nations confrontées à l'extrémisme politique.

Vincent Toh Bi Irié :
« Aujourd’hui, par exemple, depuis que je suis candidat à la Présidence de la République, mes amis ne m’appellent plus. Plus personne ne vous contacte, par peur. Pourquoi ? Parce que nous avons créé un environnement politique violent, fait de contestation, d’opposition, de rejet… Et c’est regrettable qu’un pays en arrive là. Les gens ont peur d’entrer dans l’arène politique. (…) »

Vincent Toh Bi Irié soulève un point important sur les conséquences d’un climat politique marqué par la violence, la peur et la polarisation. Son témoignage révèle plusieurs enjeux majeurs

L’isolement des candidats : La peur des représailles ou des suspicions pousse même les proches à se distancier, ce qui peut décourager les engagements politiques.

Un environnement politique toxique : Lorsque le débat public est dominé par la contestation systématique, l’hostilité ou les divisions, cela dissuade des citoyens compétents de s’impliquer.

L’impact sur la démocratie : Un pays où la politique devient synonyme de risque perd en diversité d’idées et en participation citoyenne, affaiblissant ainsi le processus démocratique.

Toh Bi soulève des questions sur l’importance de calmer les tensions dans les discussions publiques, d’assurer la sécurité des personnalités politiques et de favoriser un climat de respect et d’échange. Ce problème fait écho aux défis rencontrés dans de nombreuses démocraties où l’extrémisme politique étouffe la diversité des opinions.

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