Le curé de la paroisse de Moossou, Basile Diané, a refusé une voiture d'une valeur de 50 millions, préférant mener une vie modeste et consacrer ses ressources à aider les plus démunis. Il a rejeté tout signe de richesse excessive et a suggéré à son bienfaiteur de faire un investissement financier pour soutenir son projet de fondation en faveur des opprimés et des personnes vulnérables. Diané a mis en avant l'importance de partager le bonheur avec tous et de rendre ses actions caritatives accessibles à tous, plutôt que de privilégier son propre confort matériel.
Le père Basile Diané, curé de la paroisse de Moossou, a fait preuve d’une grande humilité et d’un engagement profond envers les plus démunis en refusant un cadeau somptueux. Un bienfaiteur lui proposait une voiture d’une valeur de 50 millions de FCFA, mais le prêtre a décliné cette offre, préférant que cet argent serve à aider les plus vulnérables.
« Je voudrais vraiment dire merci au seigneur pour ce bienfaiteur providentiel au grand cœur. Effectivement, il voulait m’offrir une voiture de près de 50 millions puisque celle que j’ai est un peu fatiguée mais elle roule quand même. Je devais aller la choisir chez le concessionnaire et j’ai dit f0rt de mes convictions qu’un prêtre ou tout religieux doit éviter le luxe ost€ntatoire mais vivre sobrement pour se consacrer aux p.auvres. J’ai souhaité plutôt qu’une action soit posée sur le long terme pour soutenir mon projet de fondation pour la défense des opprimés et des personnes vulnérables.
Et c’est ce que le bienfaiteur a accepté en faisant un placement qui va me rapporter entre 300 et 500 000 pour soutenir mes actions caritatives. Je me vois très mal franchement alors que je dois payer des loyers pour des v€uves, les cours des 0rphelins, des ordonnances, des h0spitalisations et autres de rouler dans une voiture personnelle de 50 millions pour mon seul petit bonheur personnel et laisser tout un peuple en s0uffrance. J’ai voulu que ce bonheur soit partagé avec tous, que le bonheur soit inclusif.»
Celui-ci a souligné l’incohérence qu’il y aurait à rouler dans une voiture de 50 millions alors que des veuves, des orphelins et des malades ont besoin d’aide pour payer leurs loyers, frais scolaires ou soins médicaux.
« Je me vois très mal […] rouler dans une voiture personnelle de 50 millions pour mon seul petit bonheur personnel et laisser tout un peuple en souffrance. J’ai voulu que ce bonheur soit partagé avec tous, que le bonheur soit inclusif. »
Un prêtre qui incarne les valeurs d’humilité et de partage.